À l'infini ce cri du coeur, ces mots de la couleur...
Se déploient les courbes, les cernes, une polychromie rugissante... et pourtant, c'est un timide, un tendre, Guallino: il aime les rencontres ensoleillées, les Équilibre-sourire, les Mamans douceur, les Enfants du bonheur, les Cueilleurs de lune, c'est-à-dire, les amoureux fort chanceux dans les dunes... ! Avec lui, satisfait, l'on donne sa langue au poisson-mistigri, et hop, voilà, extravagant, un Escargot arc-en-ciel, qui caracole, jovial, et s'amuse avec le Troupeau derrière la ligne, ainsi qu'avec la Dompteuse et son loup, laquelle danse, andalouse, - vive les Tourne-artistes ! - , dans un numéro des plus séduisants ! Des tonalités pétillantes, flamboyantes, jubilent, palettes de Petite fille, dégradés d'Aster câlin, nuances aux Phrases lyriques...
C'est sûr, Guallino est... Heureux comme une chorale... ! Pas ravagé par le moindre Désert blues, en lui pousse un Hamamelis aux sept parfums... en lui s'écoule inlassablement La rivière mystérieuse...
Ce qu'il met en scène ? De sacrés drôles de couples, euphoriques, Les bras sur la tête : quand les Tourne-coquelicot se tiennent par la main, c'est abondance, générosité, chatoyante sensualité, - éclats de rêves colorés, pendant que s'enflamment dans un coin, mordorés, Vibration solaire et Lumière du troisième espace... !
On le sait, Du train où va le monde, chaque seconde vagabonde... La terre est ronde. Féconde. Il suffit de bien l'observer...
