Crinière de Lyon est une série de poèmes, très courts, rêvés autour de la ville du même nom.... et de ses toponymes.
Ces textes sont encore inédits dans leur intégralité.
La revue Gros Textes en a publié une partie dans son numéro 40 du printemps 2004.
Puis, en mars 2005, la revue Mot à Maux n°1, a choisi d'en présenter d'autres, avec des illustrations originales de Patrick Guallino, accompagnés par une présentation de l'auteur, p. 24 à 26.
Pour commander ces revues très rares : Gros Textes Yves Artufel Fontfourane 05 380 Châteauroux les Alpes Mot à Maux Daniel Brochard 3 allée Cuvier 79 200 Châtillon/Thouet
Feu d'artifice, Périple de brocart, Arcanes de Paris, La source, Linceul après linceul, Crayons de soleil ou Les couleurs du bonheur, tels sont les titres de certains de mes recueils, publiés depuis une dizaine d'années par autant de maisons, aux noms porteurs de rêves : On @ Faim, Encres Vives, Tournefeuille, Comme ça et autrement, Gros Textes, L'Amateur, Clapàs, Carmina...
Palette polychrome, pour des poèmes souvent courts, proches du haiku, et en même temps marqués par un certain souffle baroque, démesuré, puisque ces unités brèves se suivent, se déploient, en écriture engagée, - notamment contre la peine de mort -, avec Douleur capitale, ou plus ludique, comme dans 69 proverbes, voire érotique, ce dont témoigne Pulpe doigts...
J'ai publié notamment dans les revues Triages, Comme en Poésie, De l'autre côté du mur, Traces, Artension, Création Franche, La Faute à Rousseau, (Cahiers d')ECRITURES, Utopia, Marie Morel, Gazogène... Il s'agit là d'une liste non exhaustive, ce qui souligne sans doute le caractère à la fois éclectique et foisonnant de mon écriture !
Un premier roman, La maison de l'écrivain, va paraître fin 2005, aux éditions Belem, et sa prose poétique marque une continuité avec l'écriture qui a précédé. J'ai participé à des ouvrages collectifs au Seuil, chez Actes Sud, Textuel, et ai publié, illustrée essentiellement par Patrick Guallino, une vingtaine de plaquettes, avec comme points communs le plaisir de la langue, le jeu sur le rythme, le goût du mot surprenant, rare, détonant ou précieux... ayant une résonance, dans l'imaginaire.
Traduite en anglais, slovaque, néerlandais et espagnol, j'ai eu la chance d'être plusieurs fois mise en musique par le compositeur Olivier Faes, ce qui me fait vraiment plaisir, car j'aime les sonorités, je suis toujours très sensible au tempo, à la "mise en bouche" d'un poème.