Éclipse solaire


Couverture du roman Éclipse solaire d'Anne Poiré

Illustrations Les Guallino

éditions Carmina

Le résumé  ?

C'est une incroyable histoire d'amour, romantique.

Un lien très intense entre Solidago et Babel...


Un accident qui aurait pu détruire une vie, des sentiments forts. 

La quatrième de couverture  ?

Éclipse solaire

un roman qui ne vous laissera pas indifférent !


Infos pratiques :
20 euros et 5 de frais d'expédition, soit 25 euros.


 ISBN :

 978-2-9540171-6-7




        Des extraits ?

(...)

Jeudi soir. Jeudi noir. Jeudi nuit.

Insomnies qui me fragilisent. Fatigue endémique.

Il n’y aura pas de reprise professionnelle, pour certains. Et moi ? Quel avenir m’attend ?

 

L’un de nos jeux de mots préférés... Non, ce n’est pas une plaisanterie, c’est la réalité : l’emploi du verbe « voir ». Ou ses dérivés.

— Tu ne pourrais pas regarder où tu mets les pieds ? 

— Non mais... ton père est vitrier ou quoi ?

— Celui-là, il m’en fait voir de toutes les couleurs, depuis qu’il est arrivé.

 

Grande joie, énergie communicative : ce stage m’aide à ne pas me renfermer.

 

Ma coquille est tout de même épaisse.

            Verrouillé à l’intérieur, j’ai du mal à lutter, pour l’instant.

 

             Je n’ai jamais été quelqu’un de très mondain. Je ne vois pas pourquoi je le deviendrais en perdant la vue. Ces petits, ces jeunes qui rient pour un oui ou un non, qui se font des farces, me donnent du tonus. Mais avec eux, je prends de plus en plus conscience de mon handicap.

Ils vont plus vite que moi pour se réadapter.

 

Matin de grande décision.

Je dois me donner les moyens matériels et psychologiques de dépasser ce choc. Les rendez-vous avec le psychologue, que je refusais pour l’instant, c’est d’accord. Je vais m’y rendre. En informatique, résistance à l’effort de faible amplitude. À moi de m’entraîner. J’apprends à avoir un recours immédiat, en vérifiant mes actions, une à une, grâce aux sorties adaptées.

Tout est si long.

Si lent.

Monde inaccessible, sans contour, sans horizon.

 

Peur du gouffre : en ville, c’est pire que dans cet univers protégé. Les parcmètres, les poussettes et les vélos, sur les trottoirs ? Avant, je ne les voyais pas.

Désormais, je les crains autant que les portières entrouvertes.

 

Le groupe de parole m’étonne. Je croyais être le seul à vivre cette expérience.

Étrange, comme les autres, tout en parlant d’eux, spécifiquement, me parlent de moi.

 

(... 30 pages plus loin... )

 

Fixé au dos d’un cahier resté vierge

 

Où trouver la force de raconter ?

 

 (... 30 pages plus loin... )

 

Notre rencontre n’est pas résumable à : c’est l’histoire d’un handicapé de la vue et d’une femme sublime.

 

 (... )







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