Le poulailler n'est pas un secret

est un roman d'avant la grippe aviaire, datant de 1997. Néologisant, farfelu et délirant, ce texte met en scène un narrateur qui s'exprime à la première personne, - ex-quelqu'un devenu bien plus lui-même depuis qu'il ne travaille plus et se contente d'observer son monde. Ce dernier raconte la vie époustouflante et tumultueuse des gonzailles de sa vie : Gadja, coiffetonne poursuivie bien au-delà de la tombe par un corbac récidiviste, Patita, fleuriste ayant des roses et du lilas au bout des boudinées, et Noisette, fillette, peu à peu adolescente, au pucelage de petit capital devenant grand.

On aurait pu sous-titrer ce roman :

Horrifique histoire sanglante et sombre comme le plumage du corbeau, mythique et sordide comme celle d'Electre et d'Oeuf Deep, d'une smala contemporaine.

C'est d'ailleurs ce qu'on fera, puisque tu me le suggères ainsi, Lecteur.

-------------------------------------------------------------------------
Si cet univers ludique et loufoque vous intéresse, il faut m'en réclamer la totalité !
(18 122 mots)

Je me ferai un plaisir de vous faire parvenir le manuscrit complet.

 

En voici un échantillon :

 

Chapitre premier

Où il ne faudrait peut-être pas me prendre pour un débutant

 

Au départ, il y a Gadja, une super coupe-tifs.

La nana canon, sympa, jolie.
Baisable, quoi.

C'est bon, tu imagines le machin ?

Pas un boudin.
Tu ne piges que dalle, ou quoi ?

Plutôt la môme qu'on enverrait sans hésiter se faire un trottoir ou deux, pour arrondir ses fins de mois, et qui n'aurait pas le plus nain des problos pour te débiter la marchandise.
Sauf qu'elle, c'est dans la chevelance, qu'elle se fait le chiffre d'affaires.

Il faut voir le numéro !
La platinée rebondie, avec des formes, des vraies, par devant et par derrière. Des hanches de gazelle en or. Des jambes tellement longues que dans la rue tu as le gratin de la main au panier, - des hétéros, et même des pomélos plutôt homos ! - , qui se retourne à tous les coups gagnants.
La gonze de luxe, quoi.

Chez elle, c'est la vocation maison.
Tombée dans le bigoudi sauce teinture depuis le spermato de son père, qui n'était pourtant pas barbier.
Dès qu'elle voit un chevel, il lui faut s'en occuper. Et que je te le malaxe, et que je te le frisouille, et que je te le recoupe, bref, c'est une allumée de la paire de cisaille à paluche, une caractérielle du peigne et de la brossette, une agrégée sortie de l'Anormale Sup de la pince anti-fourches. Le versant Saint Cyr du rasoir.
Douée !
Le QI au bout des boudinés
Le genre de gonze qui n'a pas besoin qu'on lui répète deux fois quelle sorte de shampoing massant on veut se faire mettre...

Moi, si je l'avais eue dans le rétroviseur à mon époque racailleuse et graveleuse, sûr, c'est avec elle que j'aurais monté mes coups les plus gros.
Seulement elle, ce n'est pas une malhonnête.

Et puis, malgré mon charme supertop, ce n'est pas certain qu'elle aurait voulu de mézigue, en ce temps-là, bicose c'est seulasse qu'elle vivait alors.
Avec sa chtite.

Une môme de quoi, six balais, sept peut-être.
Voire plus.

La monstresse scotchée à ses basques, comme toujours à ces âges, elle s'appelle Noisette.
Et un bâtard d'ouaf-ouaf de race, Groseille.

C'est donc l'histoire d'une gonze, coupe-tifs de son état, qu'on blazera Gadja, pour simplifier, qui avait une chieuse, haute comme trois granny smith, Noisette, et un mords-moi-pas-le-noeud aboyeur.

Cet asticot, il est plutôt végétarien que rongeur d'os.
Ouais, un clebs macrobio, ça existe ! La preuve, j'en ai rencontré un !
Un friand de la tomate bien mûrie au soleil, ou de la carotte fleur de nave vinaigrette. Avec une nette préférence pour les oranges au petit déje.
Non pas que ce clébard ait fait de la taule et se soit habitué à un stéréotypé cadeau des ravageurs libertaires du monde extérieur.

Non, ce corniaud sans pedigree a simplement le goût des agrumes riches en vitamines, depuis qu'un zeste de sangria lui est tombé par erreur dans l'écuelle.
De là à se passionner pour les orangeades, particulièrement sanguines, comme certain vampire willis hallien...

Mais passons, bicose cet affreux à queue tirebouchonnée n'est là que pour meubler.
Il ne joue aucun rôle-clef dans ce roman, - quoi que quoi que -, ni dans nul autre d'ailleurs.

Inutile d'en conclure pour autant que je ne suis pas à la hauteur, très cher Lecteur.
Attends plutôt de voir un peu plus de quoi je suis capable, eh, convolvulacée !

Ce qui signifie, tu l'auras noté évidemment sans recourir à aucun dico, "patate".
Et si vraiment j'avais voulu faire savant, tu sais ce que je t'aurais balancé ?
" Eh, va te faire mettre, dicotylédone gamopétale ! "
Ce qui revient toujours au même

Bref, ne nous étendons pas outre mesure, nous risquerions de nous fâcher, ce qui serait vraiment dommage en cet incipit forcément inaugural !

---

Pour lire la suite, vous n'avez qu'à me la demander !