La superbe revue de Daniel Brochard, est parue en juin 2006...
On pour se procurer ce numéro pour 4 euros, il suffit de contacter Daniel : BROCHARDDA@cc-parthenay.fr ou en lui écrivant 3 allée Cuvier 79 200 Châtillon/Thouet. Format A4, 36 pages, quelques encres de Patrick Guallino, des textes de Maryse Satgé D'Alto, Eric Dubois, Fabrice Marzuolo, Agnès Schnell, Dany Sénéchaud, Gérard Paris, Monique Foïs, Daniel Brochard, ... Anne POIRÉ (p. 26/27/28), et plein d'autres plumes bien vivantes, dans leur libre expression !D'Anne Poiré, les pages 26, 27, et 28.
funambrûle de l'extrême
tu souris
Le poème est accompagné d'une présentation de l'auteur :
Plutôt du genre gourmande, je passe de l'écriture de romans à des nouvelles, des poèmes, du théâtre, des articles sur les peintres qui me plaisent. J'écris tous les jours : c'est une nécessité plus forte que l'oxygène... Publiée dans des revues telles Triages, des éditions Tarabuste, Comme en poésie, De l'autre côté du Mur, Artension, Gazogène,Traces, La faute à Rousseau, (Cahiers d')ÉCRITURES, Utopia, Neuf de cur..., j'ai participé à des ouvrages collectifs au Seuil, chez Actes Sud, et publié une vingtaine de recueils et plaquettes, aux éd. Encres Vives, Marie Morel, L'Amateur, Clapàs, De Groote Beer, On @ Faim !... Traduite en anglais, slovaque, néerlandais et espagnol, j'ai été plusieurs fois mise en musique par le compositeur Olivier Faes, ce qui constitue un véritable privilège ! Si les titres de mes livres parlent de moi ? Je suis plutôt sensuelle, en témoigne Pulpe doigts, paru aux Éd. Rafaël de Surtis. Je cherche éternellement La source, comme l'indique le titre de ce poème, publié aux éd. Comme ça et autrement. J'y crois encore, - émotions fortes -, même si le mien est mort : et c'est Papa... Noël, paru aux éditions Chomarat. Avec les mots je voyage : éternel Périple de brocart, aux éditions Gros Textes... L'humour ne me déplaît pas : sinon pourquoi oser titre aussi provocateur que Elle est nulle, ta pièce !, aux éditions ABS. Mais à vrai dire, s'il fallait me dessiner, c'est bien simple, il faudrait utiliser toute la gamme, toutes Les couleurs du bonheur (éd. Carmina)... car si ma vie est Déchirure (LB éd.), elle est aussi Feu d'artifice (Tournefeuille éd.)...
http://multimania.com/annepoire/ Et une "libre expression" :
Au tam-tam des poètes, j'ai reçu ces jours-ci un e-mail d'Alain Jégou, à propos d'Astrid-Mira. Puis Jean-Christophe. Belleveaux, Jacques Fournier ont suivi...
Astrid-Mira est une petite fille originaire du Congo. Elle vit en France, terre d'asile. La voilà en danger d'injustice, de non-assistance. Son père a disparu, sa mère craque. Qui ne ferait pareil ? Après avoir été emprisonnée, violée, battue, contre combien de murs devra-t-elle se cogner ? Un collectif se met en place, on peut faire partie du comité de soutien à cette fillette, élève sérieuse et appliquée, au cours préparatoire : elle aura appris à lire près d'Orléans. Saïd Mohamed écrit, "Rameute les copains de la plume". Il en appelle aux "poètes encore vivants de ce monde", pour tenter d'empêcher l'inacceptable. Signez la pétition, et envoyez à Marie-Aude Murail un livre dédicacé à Astrid-Mira. Ces ouvrages seront rassemblés, afin de dresser un cordon de protection symbolique, et public, pour cette enfant innocente, emblématique de tous les êtres rejetés, dans l'impasse et l'insécurité.
De Marie-Aude Murail, j'avais lu, il y a quelques temps, Vive la république !, un roman qui traite de ce sujet, l'expulsion de ceux qui voudraient bien pouvoir aller à l'école, et apprendre, comme leurs camarades, mais dont les parents sont sans papiers. Hier, aujourd'hui eux, demain d'autres...
Le site sur lequel se renseigner sur les aléas de cette affaire à la fois d'actualité, et hélas, intemporelle, est le suivant :http://poetes.hautetfort.com/
Oui, clamons-le. La poésie n'est pas que mots, elle est aussi engagement, pacifique combat. Ce coeur de sept ans constitue un symbole. Pas parce qu'elle survit, avec sa maman, dans un foyer, avec 69 euros par mois. Pas parce qu'elle rayonne, aux dires de Marie-Aude Murail. Parce que les écrivains ne peuvent laisser passer semblable scandale, sans le dénoncer : les humains sont des loups, féroces, pour tant de chaperons multicolores, lesquels préféreraient dessiner, tranquillement, de toutes les couleurs du bonheur ! À nous de les préserver.
Anne Poiré - 29/05/06 Pour compléter ce dossier : Texte que j'avais écrit pour la fillette en question, sur Internet :