Encore un suicide Encore un suicide
roman d’Anne Poiré
éditions Kirographaires
Magalie aurait aimé vivre. Elle habitait la marge, la margelle, le bord du trou : il a suffi d’un pas, elle a glissé. Son quotidien rempli d’ombres menaçantes la meurtrissait tellement que, se faufilant dans son esprit, le seul recours, à ses yeux, est devenu la mort.
Ce récit, ce sont les ultimes moments vécus par nous tous avant de plonger véritablement dans le chaos. Je retrace les derniers jours de mon amie, mes derniers jours dans le lien avec ta maman, et je crois que tout cela que je voudrais mettre dans cette longue lettre que je t’ai promise, hier, c’est à la fois pour ne pas oublier, mais aussi, surtout, pour m’adresser, pas exclusivement à toi, aux autres également. À ceux qui ont connu Magalie, à ceux qui ont aimé quelqu’un qui s’est donné la mort. C’est à toi que cette lettre est destinée, Yohann, mais pas seulement. En France, le nombre de décès par suicide est supérieur à celui des accidents de la route.
J’ai respiré un grand coup, puis j’ai osé... « Nous ne savons pas où elle est, à cette heure, mais... si... si elle est allée... jusqu’au bout... comme tu le penses, là... tu n’es responsable de rien. » J’ai enfoncé le clou. « Tu n’es pas coupable. »
Dans ce roman poignant l'auteur évoque, en un style à la fois poétique et réaliste, l'épreuve endurée avant, pendant et après un suicide. Au-delà des lacunes dans la prise en charge en psychiatrie, Anne Poiré met l'accent sur l'ignorance encore tenace de nos jours sur les causes profondes de ce "meurtre de soi". Nombreux sont les proches qui se sentent impitoyablement coupables alors qu'ils ne sont nullement responsables de ce qui arrive. L'histoire de Yohann, Juliette, Christophe et Magalie vise à déculpabiliser ceux, très nombreux, qui sont touchés par les conséquences de ce terrible mal de vivre. L'auteur rappelle son extrême fréquence : plus de 547 personnes au moins tentent de se suicider chaque jour en France. Le roman se donne à lire comme une lettre - intime - adressée au fils d'une amie suicidée. Derrière son épaule, chaque lecteur est bien sûr invité à s'interroger sur cet acte définitif, qui fragilise ceux qui aimaient la personne concernée.
Si ce roman vous intéresse
vous pouvez me le commander directement :
Anne Poiré
La Roche
42 670 Belmont de la Loire
24 euros 45 et le port, soit 29 euros pour faire un chiffre rond.
Impossible de commander cet ouvrage en librairie, les éditions Kirographaires ayant fait faillite (et pas de mon fait !) :
n'hésitez pas à me contacter,
j'ai racheté le stock, je peux donc encore vous en vendre. Ouf !
La presse en parle...
20 minutes.fr
http://www.20minutes.fr/article/1027740/encore-suicide-anne-poire-chez-kirographaires-marseille-france
Première lecture publique ?
Dans le cadre des rencontres dans la Sarthe "Anne Poiré et Patrick Guallino de A à Z"
lecture du roman Encore un suicide.
- A B C D E, "le bestiaire enchanté" vous rendra heureux...
c'était à la bibliothèque de Saint Cosme en Vairais
une rencontre avec Anne Poiré et Patrick Guallino le mercredi 29 février 2012.
Quelques réactions de lecteurs....
en attendant la vôtre, qui sait ?
Celle d'Antigone,
sur mon blog, cliquez ici pour la lire.
Astrid
Je lis progressivement ‘Encore un suicide’ très poignant.
Sylvestre
J'ai commancé a lire votre livre(75 pages), "encore un suicide"
Merci pour votre si sympathique dédicace,votre livre est très bien écrit, j'ai hate de le finir.
Celui-ci me touche d'autant plus que je ne peux que me projeter dans ce récit car j'ai une maladie dans laquelle la dépression et parfois les TS sont présents.
S.
ps: je voulais vous dire que quand on est en crise suicidaire dans ces moments on ne pense rien d'autre qu'a mettre fin a ses souffrances, on est bien egoîste car on ne pense pas du tout a ce moment là au mal que l'on vas faire aux personnes que l'on aime.
Je ne sais plu il y a quelqu'un qui a dit, "le suicide c'est l'impossibilité de vivre les 5 prochaines minutes", est c'est bien vrai
ps2: je trouve que là où j'habite, ce qui manque c'est un GEM de personnes en handicapes psychiques., il n'y a pas grand chose qui est fait dans notre département pour les malades
Lucie
J'ai lu ce roman d'un trait, il est vivant, pas du tout dans la tristesse.
Il dit juste comment une amie qui a fait ce qu'elle a pu aimerait parfois qu'existent des relais.
Jai hâte de lire le prochain avec impatience.
Alice
Des livres comme celui que vous avez écrit sont une référence, pour moi, et pour d'autres personnes qui croisent le suicide, de près, de loin, de l'autre côté. Il console et rassure ceux qui ont perdu un proche. Il met en mots ce qu'un ancien suicidaire (comme moi) a pu penser à un moment donné de sa vie. Il éclaire ceux qui n'ont pas compris le geste. Par ces trois aspects, ce livre est une réussite.
D'ailleurs, je ne doute pas que le livre sur la schizophrénie soit dans la même veine que celui-là. Si j'ai la chance de vous recroiser, j'aimerais me le procurer. A moins que l'on puisse le trouver en librairie?
Aurore
Le week-end dernier, je suis venue sur votre stand. Je connaissais vos toiles et vos créations (que j'adore). En revanche, je ne savais pas que vous écriviez. Vous m'avez semblée très chaleureuse et compréhensive alors je vais me permettre de dire en toute sincérité, tout ce que j'ai pensé du livre.
Je m'appelle Aurore. J'ai 25ans. Et vous pensez bien que pour s'intéresser à un livre ressemblant à une histoire vraie sur le suicide n'est pas anodin. Que je choisisse un polar ou un roman, quoi de plus banal. Mais un livre sur le suicide... Bref. J'étais curieuse de lire ce livre. Curieuse de savoir comment serait analysée la chose. Curieuse de voir un autre vécu. Et l'envie d'en retirer quelque chose. De positif, naturellement.
J'ai tout bonnement dévoré ce livre. Je suis une grande lectrice mais là, j'ai été plongée dedans. C'est un livre touchant, poignant. Et puis, je me sentais tellement concernée aussi. Concernée non pas parce qu'un proche s'est suicidé; mais plutôt parce que j'ai vécu ça. Je ne sais pas si vous répondrez à mon message et puis je préfère que la conversation reste confidentielle, donc je ne m'épancherai pas trop, pas tout de suite, sur le sujet. Je n'ai pas encore lu l'ouvrage de témoignages de l'UNAFAM. Mais je vais commencer très bientôt.
Voici les notes que j'ai prises à mesure de ma lecture :
"on ne soigne pas avec de l'amour" ==> Faux. Je crois que l'amour est le meilleur des remèdes. Etre entouré donne confiance, motive, encourage, soutien. Et d'ailleurs plusieurs fois dans le livre on dirait que l'amour ne peut rien, ne sert à rien. Je peux vous dire que si je n'avais pas eu l'amour de ma maman, je serais aujourd'hui comme Magalie. Et si j'avais eu une famille et des amis pour m'entourer, je n'y penserais plus.
=> Tout à fait d'accord avec Aurore, bien sûr ! L'amour compte, beaucoup, c'est très important. C'est même le plus important, dans une vie. Mon livre ne dit pas le contraire, me semble-t-il.
Mais parfois la maladie est plus forte que l'amour, et là, c'est douloureux pour ceux qui restent, et se sentent coupables.
Très vite, je me suis rendue compte que le récit allait se dérouler dans la lenteur. En fait, si cette lenteur m'a parue destabilisante au début; je l'ai très vite adoptée. C'est une rythmique qui appuie l'attente, la douleur. Tout ce temps si lourd. On souffre avec vous.
Souvent, vous répétez que la psychiatrie et particulièrement l'hospitalisation est la réponse aux maux psychiques. Or, je pense que l'on peut en ressortir encore plus abatu, encore plus anéanti. La psychiatrie peut se révéler dangereuse. Elle n'est pas adaptée à toutes les pathologies (je pensais à la mienne en particulier). Je pense que c'est le recours qu'il faut éviter au maximum.
Aussi, vous parlez d'une rencontre avec un thérapeute (peut importe qu'il soit psychiatre, psychologue ou autre) qui s'est avérée décevante. Et bien, j'ai envie de dire que (en ce qui concerne ma pathologie encore une fois), l'incompréhension est partout. Personne ne sait ce qu'il faut dire au patient, ni comment réagir, ni ne comprend le fonctionnement de la maladie. Heureusement, il y a une psy à Tourment (je crois que je les ai tous testés...) qui me comprend. Comprendre, même si ça ne guérit pas, ça soulage quand même. Car ce qui n'est pas dit dans le livre c'est que la maladie psychique est très mal comprise, jugée, stigmatisée, montrée du doigt. Je ne vous explique pas les injures et les moqueries de mes petits camarades au collège ou au lycée lors de mes attaques de panique. Voilà, je viens à en dire un peu plus... Je souffre d'une phobie. J'ai ce que l'on appelle une névrose phobo-obsessionnelle. Longtemps d'ailleurs j'ai pensé qu'il était préférable de cacher ça. De montrer une façade. Et en ayant honte, j'ai compris que je ne pourrais pas guérir. C'est pourquoi depuis quelques mois je commence à en parler. J'ai d'ailleurs écrit une nouvelle pour un concours. Cela parle brièvement du cauchemar qu'est ma vie. J'ai l'intention d'écrire un livre sur la phobie. Un livre comme un témoignage pour dire à ceux qui vivent ce que je vis qu'ils ne sont pas seuls, pour essayer de faire comprendre à ceux qui ne le vivent pas ce qu'est la phobie vue de l'intérieur, être lue par des spécialistes pour qu'ils cernent mieux cette maladie et puis pour m'en servir un peu de thérapie aussi! Assumer ce que je suis également. J'ai souvent commencé. Mais je me suis souvent arrêtée en cours de route car quand on est plongée dans son histoire c'est complexe de garder le cap sans s'égarer. A ce propos, je me permets de vous tendre une perche si jamais le sujet vous intéresse. Je serais ravie d'écrire avec vous. Bref, nous n'en sommes pas là.
Pour en revenir au livre, la psychiatrie mérite de progresser et vite! Le tout médical n'est pas la réponse. Se faire droguer de médicaments n'est pas la réponse. J'en suis la preuve. J'ai un traitement. Inéfficace. Que je continue de prendre car j'en suis dépendante. C'est logique... Il existe heureusement certains centres où les pâtients (je n'aime pas trop parler de malades... ça me fait penser à malades mentaux, à démence etc J'y reviendrais plus tard) sont guidés, où il y a des groupes de paroles, où les gens souffrant d'une pathologie similaires sont ensembles, où des activités ludiques et thérapeuthiques sont proposées. En revanche, la psychiatrie telle qu'on la connait à Tourment est un fourre tout. Une dame dépressive va cotoyer un schizophrène qui va cotoyer quelqu'un de psychotique. Comment peut-on mélanger ces personnes. C'est très dégradant, humiliant! Je n'ose même pas vous raconter ce que l'on a pu me proposer comme horreurs de ce genre. La phobie on ne sait pas où la classer. Alors, j'ai un seul et unique choix: m'en sortir.
Vous parlez régulièrement de la médication. Je pense que cela doit être une aide temporaire. Seulement temporaire. Sinon, c'est un engrenage...
=> Comme le dit une psychologue de mes amies, mieux vaut être dépendante de son traitement que de sa maladie.
Quant à la notion d'aide temporaire... moi-même, je porte des lunettes depuis l'âge de deux ans. Sans elles, je ne pourrais pas profiter du monde, je ne verrais rien, ou presque. J'en suis dépendante, mais je remercie ceux qui ont inventé les verres correcteurs : ils m'ont sauvé la vie.
Je préfère être aidée, chaque jour de ma vie, et voir...
Vous posez la question "quand se suicide-t-on?" J'ai ma réponse à cette question. Le suicide vient quand une nième personne ne vous comprend pas, juge votre attaque de panique. Le suicide vient quand les paniques vous usent trop et qu'il y a celle de trop. Celle qui donne envie de dire stop.
Si beaucoup de gens pensent que le suicide est égoiste, au contraire, à mes yeux c'est un acte courageux. Car, pour faire le grand saut il faut un sacré courage! On pense à ce que l'on va laisser derrière soi, à ce que l'on a. S'annuler n'est pas un geste aisé contrairement à ce que l'on pourrait croire. Le suicide vient aussi quand on voit son entourage souffrir "à cause de nous" mais j'ai plutôt envie de dire à "cause de la maladie" qui est trop présente, prenante, lourde à gérer. Comme Magalie, j'ai pensé que ma mère aurait une vie meilleure sans moi, qu'elle serait plus libre, plus heureuse, sans le fardeau de mes peurs.
Vous avez totalement raison lorsque vous dites que Magalie ne POUVAIT plus vivre et non pas, ne VOULAIT plus vivre. C'est exactement ça.
Vous avez raison aussi quand vous dites que le but est de s'endormir et non pas de mourir. Souvent, j'ai pensé m'endormir et me réveiller guérie ou au moins comprise et entourée.
Par contre, régulièrement, des mots comme "aliénée" et des synonymes ponctuent votre livre. Pour moi un dépressif n'est pas fou, ni un phobique d'ailleurs. Quelqu'un qui est fou n'a pas conscience de la situation, de ce qu'il fait etc. Un phobique sait parfaitement l'absurdité de sa peur. ça m 'a assez dérrangée... Nous sommes sains d'esprits. On peut être très cultivés et phobiques. Je doute qu'un fou puisse avoir des nourritures intellectuelles...
=> Les malades psychiques ne le sont pas tout le temps. Ils ont de grande qualité.
Et souvent, hélas, ils ont conscience - au moins par intermittence - de la situation, et en souffrent.
Je me convainc également que la phobie est une maladie dont on peut se soigner. Je ne dirais pas guérir mais plutôt être en rémission. Garder cette fragilité mais avoir une vie normale, équilibrée. J'ai eu récemment des témoignages allant dans ce sens. En y pensant, je me dis que le Destin fait bien les choses. Depuis quelques mois, je me décide à accepter ma maladie. Je trouve des témoignages de personnes guéries. Je tombe sur votre livre. Vous m'invitez à vous écrire. La vie est belle quand on lui donne le petit coup de pouce qu'il faut.
Je m'arrête ici, je pense avoir été assez longue. Je vous remercie d'avoir pris la peine de me lire. J'espère que mon témoignage vous aura apporté quelque chose.
Dominique
J’ai été très émue par la lecture du livre sur le suicide, une telle sensibilité face aux malheurs des autres, c’est vraiment très touchant, je dois dire que j’aie eu « la larme à l’œil » bien souvent.
Merci de si bien écrire.
Régine
Bravo pour votre travail d'écriture. Il y a ce talent, pour nous faire partager des émotions sincères.
Samia
J'ai apprécié votre livre, très sensible. Les sentiments sont très bien décrits, autour de problèmes aussi graves. J'ai apprécié que votre personnage principal soit aussi proche de ce jeune garçon, le fils, en une sorte de réelle communication entre ce qu'il pouvait ressentir, et votre personnage à la première personne. Surtout, ce livre est très bien écrit. Je l'ai beaucoup aimé.
On ne peut pas ne pas se sentir profondément remué par cette histoire.
Jean
Dans les témoignages que nous avons pu recueillir dans notre association, nous constatons que beaucoup de personnes dépressives nous ont signalé qu'elles manquaient de prise en charge médicale et de soins appropriés. Des veuves reconnaissent que leur conjoint dans la détresse a franchi ce pas. Après la lecture de votre livre, nous avons constaté que nos adhérents concernés ont rencontré des difficultés semblables à votre personnage Magalie, certains ont aussi rencontré des problèmes de prise en charge. Ils auraient aimé avoir plus d'écoute de leur médecin.
Maëlle
Je reviens vers vous pour vous féliciter!
En effet, votre livre "encore un suicide" m'a captivé. C'est un roman subtil, émouvant et prenant.
Bravo
Yves
Le 23 j'ai participé au CA de l'association U., à N., nous avons longuement débattu de la prévention du suicide, j'en ai profité pour re-signaler les vécus de Magalie qui figurent dans votre livre, et les réalités de la vie quotidienne. Pour les malades comme pour les familles.
Sabrina
j'avance la lecture.... si bien qu'hier soir j'avais du mal à m'arrêter de lire...alors qu'il était minuit et que j'avais boulot ce matin....
C'est comme ça: les livres d'Anne Poiré, on les dévore.
Je dois dire que cette lecture est touchante, poignante.
Elle réveille en moi de vieux mauvais souvenirs.
D'il y a une vingtaine d'année.... et oui on est beaucoup à avoir dû affronter le suicide...
Tu es dans le vrai quand tu dis qu'on se dit "j'aurais du...." "et si...."
On se remet en question. a-t-on su écouter l'autre? N'a-t-on rien compris?
Tant de questions, surtout quand tu as 15 ans....
avec du recul, tu relativises, tu comprends que c'était inéluctable.... que tu n'y pouvais pas grand chose...
bref pas facile à vivre comme situation
on est face à un mur, impuissant.
Géraldine
Merci pour ce livre tellement vrai, écrit avec profondeur et sensibilité dans les sentiments et avec des mots forts pour exprimer les maux !
j'ai beaucoup aimé et apprécié cette vérité , que je pense on reconnait bien quand on a vécu une situation semblable .
Emile
J'ai encouragé ma femme à lire votre livre "Encore un suicide", elle a rencontré une multitude de situations semblables à celle de Magalie. À mon tour je l'ai également dévoré et je me suis souvent retrouvé dans les situations de proche... impuissant et mettant tout en oeuvre pour pouvoir venir en aide. Les préventions pour le suicide sont capitales.
Marcel
Après la lecture d'"Encore un suicide" avec mon épouse nous avons envie de vous apporter nos témoignages. (...) Les grands bouleversements et les passage mouvementés ont été bien gérés, c'est le présent et le futur qui sont le plus importants.
Marie-Claude
Quelle sensibilité, quelle douceur je découvre à chaque page même si le sujet est difficile.
Gitana
Je file me coucher avec un livre d'Anne Poiré dans les mains, Bonheur....
Jeanne
Votre dernier livre est très bien écrit, j'ai beaucoup apprécié.
Je l'ai prêté à plusieurs personnes, toutes sont enchantées de votre
écriture. Félicitations.
Romain
Dans "Présent" de Jeanne Bennameur j'ai repensé à votre roman "Encore un suicide":
"Pourquoi chaque être humain n'a-t-il pas le droit à l'art pour apprendre à donner forme à ses émotions ?
au lieu d'en avoir peur, apprivoiser ce qui transporte, meurtrit ou ravit ?"
Claude
Merci pour encore un suicide que j'ai avalé en deux jours et bien digéré malgré tout.
Il m'a fait du bien ou du mal, il m'a fait pleurer et grandir aussi.
Je ne me suis jamais ennuyée.
Stella
J'ai été très émue à la lecture de "Encore un suicide", parce que derrière chacun de vos mots je voyais quelqu'un que j'ai connu, qui aurait pu être Magalie, mais aussi parce que j'ai mieux mesuré tout ce que cette personne a traversé, moi qui n'étais pas pour elle une amie intime. J'ai trouvé le portrait que vous faites bouleversant et votre ton extrêmement juste. Vous parlez du pathos que Magalie n'aurait pas aimé trouver et vous avez su éviter cet écueil. Si votre récit s'inspire de la réalité, vous y avez mis la parfaite dose entre votre émotion, votre douleur, le regard bienveillant et aimant de votre affection pour votre personnage et la distanciation nécessaire à l'oeuvre qui fait de votre récit un texte qui dépasse le deuil personnel pour toucher des lecteurs qui ne vous connaissent pas et ne connaissent pas les personnes dont il est question ici. Une écriture que j'ai trouvée à la fois mûre et délicate, "pesée" sans toutefois trahir votre style "à sauts et à gambades" qui fait toute sa saveur, des mots justes et je partage aussi toute votre colère contre un système médical qui reste très froid et carencé, dans le si crucial domaine de la souffrance psychologique. De cela aussi vous parlez avec justesse, sans réfréner votre colère, votre frustration (et si Magalie avait eu cette place à la clinique quand elle sentait qu'elle en avait besoin ?), mais sans vous laisser emporter non plus, de façon à ce que ce que vous en dites puisse porter auprès de vos lecteurs.
C'est un très beau texte, dont on est saisi par la force qu'il dégage, dans lequel des proches de personnes ainsi disparues ont déjà puisé force et réconfort et continueront, je pense, à le faire, ainsi que tous les amis proches de toutes les Magalie du monde.
Marie-Léonie
Je suis tout de suite entrée dedans, je ne l'ai pas lâché du week-end : merci !
Marianne
Je viens de terminer votre livre et je reste là, dans mon univers, dans ma ville à attendre de croiser à nouveau Magalie, je voudrais tellement la recroiser, effacer ce cauchemar, lui dire ce que je ne lui ai pas dit et si je le lui ai dit, le lui redire encore. Parce qu'elle est devenue mon amie. Vous avez su nous lier pour le temps d'un livre mais plus loin aussi. Mon amie s'appelait-elle Magalie, était-ce mon amie ou mon petit cousin Pierre ou mon oncle René ? Je l'ai connue, Magalie, et vous aussi et tellement d'autres encore. nous connaissons tous Magalie et c'est inouï au sens propre, c'est inouï ,encore un suicide...
Merci pour ce temps de lecture, qui dure encore.
Vous avez bien décrit la dépression, ce combat pour chaque geste, chaque instant à vivre. L'effort. L'épuisement. L'angoisse cruelle, dévorante.La solitude infinie.
Merci !
Francette
Voilà, j'ai tout juste terminé votre livre que j'ai un peu tardé à lire, les premières pages m'ont dit : "Attends d'être entièrement disponible ", alors c'est comme si nous avions pris rendez-vous et je comprends maintenant , vous aviez tant à nous dire, à me dire, MERCI de tout mon coeur. Je ne vous remercierai jamais assez d'avoir croisé ma route.
Adèle
C'est puissant. Quelque chose comme ça, ce roman, ça nous marque. On vous sent tellement présente, dans ce texte. Vous avez fait un sacré travail, j'admire cette façon de présenter les événements, c'est génial.
Il faut une sacrée volonté, du courage, pour le faire. Vous surpassez dans ce récit... un truc que je ne peux pas dire.
On perçoit tellement l'émotion, à toutes les pages. C'est extraordinaire. Vraiment, c'est puissant.
Sylvie
Je ne l'ai pas lâché. C'est un très beau souvenir, une lecture émouvante, mon mari à mes côtés.
Dominique
J'ai lu votre livre! j'ai mis un certain temps car il m'a été difficile de le lire d'une traite! trop d'émotions ressenties revécues à chaque mot! je vous admire d'avoir su écrire sur ces jours si douloureux pour nous tous qui avons vécu un jour ou l'autre pareille situation, du moins d'avoir trouvé les mots forts et vrais pour décrire ce bouleversement dans nos têtes nos coeurs! merci pour ceux qui sont toujours là! et puis merci pour votre cri donné pour faire reconnaître l'importance et la tragédie qu'est la dépression, pour montrer combien cette maladie peut nous détruire et combien il est difficile d'être correctement soigné aujourd'hui encore!
Clarisse
Avec sa justesse de ton, ni larmoyant ni grandiloquent, avec une pudeur et une authenticité aussi touchantes que poignantes, et une lucidité saisissante, votre livre m'a déstabilisée, secouée, chamboulée, parce que j'ai entendu et vu l'une de mes amies à chaque page, avec ses intonations, ses doutes, ses craintes, ses peurs; et la côtoyer à nouveau le temps de la lecture m'a procuré paradoxalement du plaisir.
Merci d'avoir choisi la magie, et l'épreuve en même temps (on ne doit pas en sortir indemne j'imagine...), de l'écriture pour redonner vie à ceux qui sont partis.
Julie
....... Je lis depuis ce matin : déjà 166 pages de ce livre exceptionnel "encore un suicide".
Je suis plongée dedans et je ne le quitterai que ce soir quand il sera terminé.
Bravo ANNE POIRÉ pour votre talent, et tout ce que vous avez su partager.
Marie-Pascale
Votre livre est formidable
Je l'ai adoré.
Quand on est "dedans" on ne le quitte plus tant qu'il n'est pas terminé....
Diane
Je pense à votre livre, à tout ce que vous y dites de très beau.
Il me faut un peu de temps pour poser plus tranquillement mes pensées et vous les exposer.
Mala
J’ai dévoré ton livre ......abandonné l’ouvrage en cours ... et n’ai plus quitté le tien ...........En fait , j’avais l’intention de te parler de mes ressentis de suite après la lecture mais je me suis dit ..que cela allait être totalement dans l’émotion et donc très difficile à mettre en mots (en mots « justes ») .
Il faut dire que c’est un sujet qui me touche beaucoup .
Je faisais partie l’an passé d’un collectif sur la souffrance psychique ....heureusement , il reste des psychiatres qui doutent, qui pensent , qui se posent des questions ...qui résistent aussi !!
Ce qui se passe dans les services psychiatriques en ce moment relève du scandale le plus total ............
Le psychiatre qui milite avec nous à RESF a envoyé la semaine dernière une jeune étrangère ( qui venait d’être séquestrée plusieurs jours et violée dans son pays par trois mecs) au service des urgences psychiatriques ................Cette personne arrivée dans une détresse psychique absolue n’a pas été admise sous prétexte « qu’elle ne pouvait pas payer » ..................On l’a remise « à la rue » .........................
J’ai une amie qui a un fils dit « bi-polaire » ... en institut on ne trouve jamais le temps de l’accompagner dans « sa différence » ...................
Lilas
C'est un sujet dur, mais facile à lire.
C'est aéré... émouvant.
Robert
J'ai bien reçu le livre commandé, j'en ai presque terminé la lecture, c'est très bien, un peu spécial, mais pas inintéressant.
Manon
vous avez fait un sacré travail
avec votre livre, vraiment. Bravo.
Manu
Une avalanche de réflexions me tombe dessus après avoir lu votre livre. Pas tant que ça, mais des idées fortes, je ne sais pas par où commencer, et si je ne le fais pas, je risque d'oublier, de ne plus être dans le vif du sujet.
J'ai lu votre livre, en deux ou trois traites.
C'est un tel sujet. Tout me vient en désordre.
Votre livre me paraît incroyable, vous arrivez à préserver Magalie en ne narrant pas sa mort, et aussi en disant très peu de choses d'elle.
Vous êtes incroyablement du côté de la vie. Vous aimez, vous aidez, vous soutenez.
Il me semble que c'est un livre chargé de force et d'énergie offertes à ce garçon, ce fils, ceux qui survivent.
Le personnage de Magalie est comme décrit en creux. Que pensait-elle, comment pensait-elle , qu'a-t-elle écrit dans ce carnet "Pour Anne" que son mari n'a remis à personne ?
Je me suis posé beaucoup de questions en vous lisant. Votre livre est très juste sur l'insaissabilité des causes d'un suicide et le fait qu'on pourra difficilement l'empêcher. Et puis, il est tellement évident que vous voulez aider, consoler, porter ce garçon.
Est-ce que vous serez fâchée si je vous livre mes pensées, comme ça, toutes mélangées ?
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre, comment dire, "définition".
On peut se suicider pour de multiples raisons que l'on pourrait qualifier de cérébrales, voire d'intellectuelles. Parce qu'on vieillit. Que l'on se dégrade. Ou bien à cause d'un bilan qui fait ressortir qu'on est plutôt minable et raté. Pour une peine d'amour. Ou encore pour ne pas céder, tel Socrate ou tant de martyrs. D'ailleurs, ce qui m'a vraiment surprise dans votre livre, c'est l'absence totale de spiritualité; ou plutôt elle y est comme en négatif, dans l'église, avec ce prélat indélicat et où, bienheureusement vous arrivez à dire les mots justes et sensibles sur la disparition de Magalie. C'est formidable quand vous osez proférer qu'elle ne s'est pas suicidée, c'est à la fois vrai, cela révèle votre grande conscience morale et votre très subtil sens des responsabilités, mais aussi le fait qu'envers et contre tout, elle a quand même choisi d'en finir avec la vie, que c'est elle qui l'a fait.
Vous devriez lire le treizième César de Montherlant, si ce n'est déjà fait.
Je suis certaine que vous allez avoir des retours formidables, des échos à la lecture de votre livre. Vous touchez un sujet si primordial dans notre pauvre monde, dans nos sociétés en décomposition pour ne pas dire en état de putréfaction avancée.
Je pense que ce livre est aussi l'histoire de votre deuil à vous, le récit de nos impuissances face à la terrible authenticité d'un suicide, de ce geste qui dit : stop, je ne peux plus faire semblant, je ne veux plus jouer. Je crois que la déprime vient souvent "après", qu'elle est la conséquence de la désespérance. Ce choix si radical donne hélas un éclat rétroactif très dur sur la vie.
Sarah
Merci de toutes ces lignes bouleversantes
Christian
Le titre n'annonçait rien d'agréable et de léger... et pourtant, à la lecture, il n'est jamais triste parce que le malheur, chez vous, crée une chaîne de solidarité qui fait chaud au coeur... il déclenche des empathies, des compassions, des tentatives d'explication, des échanges, des mea culpa, des conversations passionnées qui s'efforcent de dénouer le non-dit, de décrypter les fausses apparences... Cette chaîne des coeurs c'est l'accompagnement de celle qui voudrait disparaître et qui se met à exister mille fois plus... un paradoxe, presque une accusation : faut-il donc se trouver en danger de mort pour qu'on vous aime vraiment ?
Les questions sont posées, et de toutes les façons...
Votre roman les évoque toutes. Connaissant votre penchant pour les bonnes causes, je sais que vous avez voulu amorcer un combat contre l'indifférence...
Merci de vous battre avec tant de douceur...
Marthe et Marie
Une farandole de timbres de couleurs à l'extérieur, des mots si gentils à l'intérieur, et un livre .... ton livre à découvrir maintenant.
Merci beaucoup pour tout cela.
Marie-Paule
Encore un suicide est refermé. Vous dire que je l’ai dévoré serait une image malvenue, alors quoi ? J’ai déplié la superbe tenture que vous nous avez tissée (Cf Catherine Dussert). Je l’ai étendue sur mes genoux, j’ai fait glisser les motifs, les ai palpés, y ai déposé mon regard, ai souligné d’un doigt tremblant des contours. Parfois, un ongle s’accrochait et tirait un fil là où mes yeux s’abîmaient dangereusement. Puis je l’ai éloignée de moi cherchant ce que mes yeux embués me cachaient.
Votre livre, merci pour l’avoir écrit, m’a tourmentée et apaisée.
La vie, les vies, les vraies sont là, émergent et s’imposent. Je suis désolée, je ne suis pas parvenue à lire un roman. Un récit oui même si la forme est romanesque avec ses entrelacs, ses avancées, ses retours. Il y a de la couture là-dedans. Point avant, point arrière, surjet et nœuds pour bien serrer le tout.
Tourmentée, je l’ai été par la vie qui se donnait à tous les regards, les aimants, les compatissants, les bienveillants et aussi tous les autres, les curieux, les charognards aurait peut-être dit le personnage de Magalie…. A la fois, je me disais que vous faisiez bien et je résistais à l’offrande, crispée devant les vies qui continuent et leur état fixé sur les pages.
Apaisée aussi, vous disais-je.
Oui, grâce à votre approche de l’intérieur de la maladie. Votre relation si riche avec des êtres comme Magalie, vos connaissances et votre travail autour de la schizophrénie (entre autres) vous permettent d’aller au plus près de la souffrance de votre personnage principal, et de nous y conduire avec une adresse que j’ai admirée. Comme j’ai admiré aussi les liens avec le personnage de Yohann. Il me semble que la musique qui s’élève de ce que vous lui dites ne peut que le rejoindre dans le terrible exil.
Oui, apaisée, puisque Encore un suicide est en train de secourir une cicatrisation difficile.
Chère Anne, c’est dans une gratitude émue que je vous embrasse aujourd’hui.
Francine
Ce roman a ravivé en moi ces empreintes au fer rouge enfouies au plus profond qui font partie de moi et qui m‘ont sûrement fait grandir encore, mais aussi ce questionnement sur le pouvoir de la vie sensée être plus belle et douce que la mort. Pour moi qui aime tellement la vie, j’ai beaucoup appris en côtoyant ceux pour qui elle est devenue par trop difficile, pour qui « un jour de plus » était un jour de trop à souffrir, la honte aussi d’être malade dans une société où il est préférable d’être beau riche et en bonne santé pour se sentir reconnu.
Ce message pour Yohann, vous le dites vous-même, s’adresse aussi à tous ceux qui ont souffert de la mort d’un proche. J’espère que tous ceux qui liront et qui n’auront pas envie de vivre cet enfer seront au moins prévenus qu’il faut se battre pour que le suicide ne soit pas un acte banalisé. Les proches comme toujours sont en 1ère ligne et sont les premiers à détecter les signes, alors je me bats pour une alliance thérapeutique même si elle est si compliquée sur le terrain. Je fais confiance aux soignants mais je doute de la politique de santé, l’hôpital a perdu son hospitalité, elle est dirigée par des financiers dont le souci est de faire avec encore moins de moyens alors qu’il y a de plus en plus de gens qui vont mal ! La rémunération à l’acte, de beaux tableaux de statistiques avec des pourcentages, les chiffres, on leur fait dire ce que l’on veut ! Est-ce que soignants et dirigeants sont sur la même longueur d’ondes ? Oui pour certains, ceux qui ont capitulé par confort ou par usure peut-être mais heureusement non pour d’autres soignants qui sont restés humains et qui partagent le quotidien à l’hôpital des personnes fragiles, qui ont le sens de l’accueil malgré cette pression à travailler autrement, à l‘économie de tout.
Désolée je viens de m’égarer un peu en donnant mon sentiment sur notre système de santé mais je le vis en fréquentant des soignants et je garde confiance malgré tout, nous sommes là pour afficher la dure réalité sur le terrain.
Oui votre livre résume un peu tout cela : la dépression, le cheminement sournois vers le suicide inévitable, la culpabilité, la souffrance des proches, celle de votre narratrice que vous avez déposée dans ces pages avec tant d‘humanité, votre colère face à l’institution qui ne « prend pas en charge » et ne prend pas en compte non plus dans ce cas précis. Merci d’avoir eu ce courage de dévoiler cet intime avec une grande pudeur, cela m’a permis aussi d’avoir le courage de revivre à nouveau ce bout de chemin quand j’ai « accompagné » mon ami, le père de mes enfants, mais cette fois-ci je n’étais pas seule, vous étiez là pour cet accompagnement si particulier que nos proches intuitivement nous demandaient. Vous avez su mettre de la vie dans ce roman alors que le sujet est si délicat à aborder : le suicide, la mort, mais oui, vous avez mis de la vie pour Magalie, pour son mari, son fils, avec quelques notes de poésie, un rythme alterné lent-rapide, une vraie partition de musique, très belle, très émouvante et poignante, qui nous transporte !(je ne suis pourtant pas musicienne mais je l’ai ressenti aussi ainsi), ce doit être cela « l‘art », l’art de savoir dire. Vous avez parsemé le texte de vie, vous avez mis un peu de couleur dans le ciel de Magalie, elle avait besoin d’essayer de croire que peut-être elle aussi y avait droit…
Oui c’est sans doute tout cela que vous avez exprimé, et je me dis que tous ceux qui sont passés à l’acte nous ont seulement dit : « la vie oui, mais comment ? »
Oui le suicide, ce n’est pas un acte de lâcheté de courage, nos proches n’ont pas choisi la mort, c’est elle qui les a choisis et leur a rendu la vie invivable !
Françoise
Voilà j'ai terminé cette lecture, oui ce roman m'a travaillée dans mon corps qui a gardé les cicatrices sans doute pour ne pas oublier aussi. J'ai appris à apprivoiser un peu la souffrance à force de la croiser même si la souffrance de nos proches est dure à accepter parce qu'elle nous renvoie à la nôtre, c'est un travail sur soi qui s' entretient tout le temps et on apprend jour après jour. J'ai de la chance d'avoir hérité de mes parents le goût de la vie alors ce n'est pas rien.
Merci, je parlerai de ce livre autour de moi, notamment à des soignants, je vais oser même s'il égratigne la psychiatrie et ce psychiatre en particulier. Il me semble bien de faire connaître "cet avant, ce pendant et cet après" suicide à ceux dont c'est le travail d'aider les malades et aussi les aidants familiaux ou leurs proches, nous les proches quand nous nous retrouvons face à une personne qui a besoin de soins, nous souffrons aussi de ce manque de relais, nous sommes à la fois les mieux et les moins bien placés pour soigner.
Maintenant je vais en parler pour que d'autres personnes le lisent et en parlent à leur tour en une grande chaîne humaine.
Lison
Encore un suicide est bien écrit ! La qualité de l'écriture m'a interpelée.
Sur le plan de l'émotion, de l'inquiétude, du vécu, c'est très bien écrit.
Marie-Chantal
J'ai dévoré votre livre et l'ai trouvé très intéressant, lisse et entraînant.
Mais c'est sûr, je ne vois pas les choses comme vous par rapport au suicide.
Christiane
Merci BEAUCOUP de ce beau livre que j'ai lu quasiment d'une traite !
Célia
Il m'a particulièrement touchée, au fil des pages, des sentiments, la façon dont vous avez écrit votre roman, ces va et vient qui m'ont bien plu, ces changements de rythme, cette poésie qui permet de dépasser la douleur, de prendre un peu de recul.
Marine
Votre dédicace et votre carte me touchent beaucoup...
Martine
Merci pour cette chaleureuse dédicace qui m'a fait extrêmement plaisir !...!
C'est un sujet extrêmement préoccupant
et qui nous touche tous, de plus ou moins près.
Baptistine
Je viens de terminer votre livre, lu sans interruption,
à chaque instant, votre personnage a fait ce qu'il fallait faire et à chaque page, vous avez dit ce qu'il fallait dire.
C'est un très beau texte criant de vérité et plein de respect, il fait pleurer mais en même temps il fait et fera beaucoup de bien.
Merci.
Marie
je viens de terminer votre livre.
Il m’a bouleversée, replongée dans mon vécu et avec quelqu'un comme Magalie et avec d’autres, dont la disparition de mon mari que je n’ai toujours pas acceptée.
Je vais le relire une 2eme fois.
Hoa, depuis le Vietnam son pays
J’ai fini la lecture de ton roman. Ce n’était pas facile, parce que c’était comme si je lisais une histoire qui concerne les gens que je connais et que j’apprécie. Au début, je trouvais ça très dur pour le père et son fils aîné s'ils existent s’ils lisent ce roman, parce qu’ils devraient revivre la douleur insupportable une deuxième fois. Mais au fur et à mesure, je me suis dis que ce serait peut-être mieux, parce que cela les déculpabilise de la disparition de leur proche. Donc, même si cela fait mal, c’est mieux. La lecture de ton livre me donne beaucoup de réflexions. Tu sais, mon père est décédé à cause d’un cancer des poumons, en 1994. Aujourd’hui, 18 ans après, il m’arrive toujours de le voir dans mon rêve comme s’il était toujours là avec nous. Et j’ai encore aujourd’hui le sentiment de n’avoir pas assez l’entouré durant la courte période, moins d’un an, de la découverte de sa maladie à son départ définitif. La disparition d’un proche nous marque peut-être à jamais. Merci pour ce livre émouvant.
Alexandra
Hier après une soirée particulièrement dure, je ne pensais pas que ce serait le moment de "rentrer" tout de suite dans votre témoignage. Et ce livre posé sur l'accoudoir du fauteuil m'aimantait alors j'ai osé même après une soirée émouvante, je me suis glissée dans ce livre, j'ai eu de suite l'impression d'être avec tous les personnages, cette soirée-là avec cette peur au ventre même s'ils essayaient de se rassurer pour garder l'espoir alors qu'au fond de la narratrice, elle savait. Une phrase de Magalie a fait écho dans mon vécu avec celui que j'appellerai mon ami, le père de mes enfants qui m'avait prononcé cette même phrase presque au mot près, qui en disait long : "moi je ne me louperai pas, le jour où, j'ai tout prévu". Voilà, je vous ai un peu accompagnée, j'avais un peu cette crainte de ne pas pouvoir "vous" lire, je savais que vous avez toujours les mots justes et votre sensibilité me touche toujours beaucoup dans vos mots, j'avais peur de "bloquer" tellement notre ressenti est commun, nous les proches. Je vous remercie parce que je sais que je pourrai refaire ce chemin à travers votre livre, votre histoire, votre ressenti grâce à cette alchimie des mots dont vous seule avez le secret avec cette sensibilité, délicatesse si nécessaires pour pouvoir partager ce vécu et passer ce message à tous ceux qui oseront comme vous regarder la vérité en face.
Suzie
Ce matin, j'ai entendu à la radio que Philippe Besson vient de sortir un livre intitulé:"Une bonne raison de se tuer", Paris, éd. Julliard, 5 janvier 2012
n'est-ce pas une bonne coïncidence?
Réponse d'Anne Poiré...
concernant le titre choisi par Philippe Besson.
=> Pour moi il n'existe AUCUNE bonne raison de se tuer.
Ce titre me fait frémir.
D'après ce que j'en ai lu, ce texte publié chez Julliard s'organise autour d'une tragédie...
Tout suicide constitue une tragédie, mais en tant qu'écrivain, justement, j'essaie par mon roman d'offrir une petite lucarne, du côté des survivants, notamment, qui eux ne trouvent jamais nulle bonne raison au départ de leur proche.
Il existe toujours une bonne raison de vivre !
Ulysse sur son blog
(à partir de la présentation des éditions Kirographaires)...
L'auteure évoque l'épreuve endurée avant, pendant et après un suicide et met l'accent sur l'ignorance encore tenace de nos jours sur les causes profondes de ce " meurtre de soi ".
Nombreux sont les proches qui se sentent impitoyablement coupables alors qu'ils ne sont nullement responsables de ce qui arrive.
Et chaque lecteur est bien sûr invité à s'interroger sur cet acte définitif, qui fragilise ceux qui aimaient la personne concernée.
Catherine Dussert, qui voit en moi le féminin de Zorro :
J'ai trouvé ce livre passionnant dans l'analyse du ressenti de chaque personnage. Comme toujours, en "Zorette" que tu es, tu mets en évidence les lacunes du milieu médical en service psychiatrique et ta révolte face au psy qui n'écoute pas ou par rapport à l'accueil téléphonique... est bien légitime!
Tu défends si bien également "la longue maladie" qu'est la dépression et qui n'est que rarement considérée comme telle...
Cette "longue lettre" nourrie de ton expérience à l'UNAFAM est un beau tissage de "fibres émotionnelles" qui se "trament", qui "s'enchaînent" et confectionnent une fine toile "brodée" minutieusement au long des années. Bravo, Anne, je sais que je relirai ton ouvrage dans quelque temps pour en apprécier plus délicatement "les reliefs", la douceur soyeuse de la compassion mêlés aux "motifs" plus rugueux de la gravité des situations... Tout cela en couleur comme toujours, des reflets moirés (et Poiré car c'est tout toi cela, avec un grand "aime" au début à la place "dupé" comme sont la grande partie des gens qui ne connaissent pas ou mal le sujet)... Donc des reflets qui changent selon le regard, du blanc, du gris, du rose, du noir,du rouge colère, du brillant, du vert espérance et encore bien d'autres nuances que je ne peux décrire aussi brièvement.
Des fils d'or aussi dont la lumière touchent l'âme, du velours très doux pour révéler tes rapports avec le personnage de ton amie... Enfin, un tissu d'une grande richesse que je te remercie d'avoir confectionné pour nous.
Kate
J'apprécie beaucoup.
Yohann
Certains passages m'ont beaucoup plu et ému.
Je trouve cette parution nécessaire.
Joëlle
Bravo, le thème que vous avez choisi est important, poignant, dérangeant, déchirant, mais utile, donc bravo, vraiment.
Francis
Votre récit chamboule un peu, pourquoi le nier ? ; =)
Marion
Je t'envie de pouvoir exprimer ainsi les émotions et la vie et la mort avec l'écriture, c'est trop fort !
Pascale
Encore un suicide m'a beaucoup touchée.
Béa
MERCI, MERCI je suis touchée de pouvoir en avant première commander ton livre, quelle belle attention comme toujours car tu savais évidemment que j'attendais avec une grande impatience la parution de ce récit.
Je viens donc de passer commande à l'instant, j'ai appris à faire confiance aux sites de paiement sécurisé, c'est tellement simple de chez soi de pouvoir acquérir un livre sans avoir à se déplacer.
Je lis que ce témoignage sera dédicacé, je te l'aurai demandé bien sûr car je ne conçois pas le livre sans ce bonus irremplaçable !
Déjà une larme à l'oeil en lisant l'extrait tellement émouvant et poignant, tu as comme toujours les mots justes, cette sensibilité et humilité qui t'appartiennent et ce pouvoir de les transmettre. Je suis impatiente de lire la suite, l'émotion sera là mais j'ai besoin de me retrouver dans ce livre et partager ce que tu as toi-même écrit.
Je t'envoie plein de belles pensées, il pleut dans le ciel de R. mais tu viens de m'envoyer de beaux rayons de soleil !
Dans la Loire, lecture-rencontre, le samedi 24 mars 2012
À Perreux, le vendredi 23 mars 2012
un bon moment d'intenses dédicaces, le vendredi soir,
juste après l'inauguration de la médiathèque...
- En 2012
à Roiffieux en Ardèche :
Et retrouvez des informations sur ce livre
sur le site Le choix des libraires.com :
http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-118260-encore-un-suicide.htm#355510
Fin juin et début juillet 2012, nous étions à Gourville, en Charente,
pour les merveilleuses Sarabandes, organisées par La Palène, de Rouillac.
Un immense moment festif que nous avons partagé avec plaisir et où les sujets graves avaient aussi leur place...
Internet en parle...
http://fr.news.yahoo.com/encore-suicide-anne-poir%C3%A9-chez-kirographaires-marseille-france-204048528.html
Et là c'était sur Facebook, fin août 2013,
un commentaire à propos de la rentrée littéraire, d'une personne charmante
que je n'ai croisée que le temps d'une dédicace, il y a quelques mois...
Sans commentaire tout est dit... lire ce que l'on a envie et non pas ce que l'on nous dit de lire parce que c'est la rentrée littéraire c'est le plus important...
Tenez voici 2 auteurs que vous ne trouverez pas dans la rentrée littéraire et pourtant je me suis régalée cet été à les lire : Jl Nogaro "La morte des Tourbières" "Encore un suicide" d'Anne Poiré, livres que ces auteurs m’avaient dédicacé en mars dernier lors d'un petit tout petit salon et je n'avais pas pris encore le temps de les lire...
J'ai ainsi profité de mes vacances à lire un nombre incroyable de bouquins et sans que ces auteurs fassent la une et pourtant... je vous assure qu'ils n'ont rien à leur envier...
Merci !!!!!!!!!!!
En février 2013, même avec des sujets aussi graves,
c'étaient des Petits bonheurs partagés au Salon de Rives, en Isère
De jolis moments de partage, et même de chaleureuses retrouvailles ! Chaud au coeur...
Nous avons été invités au Salon des Idées pour la Maison
à Saint-Etienne, au Parc des expositions.
C'étaient les 15, 16 et 17 février 2013...
Merci à notre chaleureuse organisatrice pour cette photo souvenir avant l'arrivée des milliers de visiteurs...
Patrick Guallino au Salon du livre de Roiffieux en mars 2013
Vous ne pouvez hélas plus le commander auprès de l'éditeur,
les éditions Kirographaires, ni chez votre libraire préféré,
car cette maison n'existe plus.
N'hésitez pas à me le commander directement :
heureusement, me restent des exemplaires...
Cet ouvrage vous a plu,
vous a apporté des informations importantes ?
Peut-être serez-vous aussi curieux de consulter :
Vous pouvez dès à présent vous procurer ce recueil gratuitement
dans les délégations UNAFAM de chaque département - version papier -
et en le téléchargeant directement sur Internet dans sa variante électronique :
http://www.unafam.org/Troubles-psychiques-la-parole-aux.html
- Et aussi
Éditions Frison-Roche
Une nouvelle édition est en préparation...
Pour découvrir le blog d'Anne Poiré
http://poire-guallino.eklablog.com/accueil-c24967292
Et pour retrouver le site historique complet d'Anne Poiré :