Histoire d'une schizophrénie :
Jérémy, sa famille, la société
est un texte publié au départ en juin 2008
aux éditions Frison-Roche


La seconde édition d'Histoire d'une schizophrénie,
à commander dans toutes les librairies, ou auprès de moi-même...
a été rééditée, revue et augmentée en février 2014.

ISBN : 978-2-87671-564-6


Nouvelle édition :




1e édition :






Pour se faire une idée sur cet ouvrage,

le plus simple, peut-être...


c'est de donner la parole aux lecteurs :



Pierre-jean
Bonne nouvelle : mon épouse plutôt rebelle à toute lecture sur la maladie de son fils, a sérieusement feuilleté votre ouvrage et y a reconnu une partie de notre fils. Grande lectrice (10 livres/mois) vous serez son prochain ouvrage qu'elle a réservé ...

Nathalie

Ce livre "Histoire d'un schizophrénie" est en tournée chez une de mes amies...
C'était plus que passionnant et tellement ancré dans la réalité de notre société...
Excellent témoignage que j'ai lu comme une histoire....


Et même en PORTUGAIS !
Un texte d'Elvira Cristina Silva
Pour tous ceux qui ne maîtrisent pas cette belle langue,
Cristina a même gentiment traduit son commentaire en français, en bas de page,

n'hésitez pas à lui faire des commentaires, vous aussi, y compris en français, qu'elle comprend parfaitement.
La preuve, elle a lu cet ouvrage et le commente avec finesse.

http://pontosdevista-ec.blogspot.pt/2013/01/historia-de-uma-esquizofrenia-jeremy.html


Claudie
Ai commencé à lire... et Waouh !!! C'est cruel... Lorsque j'étais en étude en psychiatrie, le service où j'étais avait une approche certes pas parfaite j'imagine, mais quand même plus humaine que celui qui "interne" Jérémy lors de sa première tentative de suicide (médicaments) et que de peu de considération pour cette mère démunie, qui voit son lien "trop" fort avec son fils se détruire... Que de mères de Schizophrène rencontrées brisées, tout comme leur enfant... Et pourtant un schizophrène stabilisé c'est possible... même si ce n'est pas parfait...


Marie-Chantal

J'ai fini de lire votre livre sur l'histoire de Jérémy et cela m'a permis de mieux comprendre cette maladie qu'est la schizophrénie et de ce que vit la famille du malade. C'est assez bouleversant et émouvant. J'aime bien l'idée que l'histoire racontée par sa mère soit annotée par un psychiatre. On voit toute la difficulté de l'entourage à gérer la maladie, tant de souffrance due en partie au déni de la maladie qui fait que le malade refuse son traitement.
Personnellement, ça me motive encore plus à me soigner, d'ailleurs j'ai revu mon psychiatre et je lui ai dit que le fait de savoir que je suis bipolaire m'a fait avancer et comprendre l'intérêt de mon traitement.


Samia

Dans cet ouvrage, on sent un regard presque journalistique, quelqu'un qui s'attache à une vie, en essayant de garder à distance les affects.


Eric
Votre livre m'a ouvert les yeux. Je mélangeais un peu tout, j'ai commencé à comprendre mieux les différences, aussi, entre troubles schizophréniques et bipolaires... Merci.


Fred

Moi qui suis un ancien militaire, dur, votre livre, j'ai été obligé d'arrêter de le lire, à un moment donné, sinon des larmes auraient coulé.
J'ai repris, après, j'ai tout lu, les notes et tout. Il m'a touché. ça vient du coeur.  Ce n'est pas forcément agréable, de se faire remuer ainsi, mais en même temps, grâce à l'histoire de Jérémy, j'ai beaucoup appris.


Gloria
Ce livre m'a retourné les tripes. J'ai eu des émotions... et en même temps, il m'a éclairé.
J'ai acheté votre livre pour me renseigner. Il m'a beaucoup apporté.  Il m'a éclairé sur la prise en charge, la pathologie. ça m'a soulagé, je suis sûr maintenant que je n'y suis pour rien. On a un combat à mener, pour mon mari, pour notre fils aussi. J'ai beaucoup mieux compris notre situation à la lumière de votre livre. On n'est plus seuls. C'est poignant. J'ai glissé plusieurs petits marque-pages, sur certaines pages importantes pour moi, si j'ai besoin d'y retourner, comme resssources. Vous décrivez l'hospitalisation, la non-compréhension, la dureté de l'hôpital : comment peut-on annoncer une pathologie comme si c'était une statistique ? Bien sûr, ce n'est pas de leur faute, aux médecins, à l'université on leur apprend des chiffres. Mais il manque la forme... C'est vraiment un univers impitoyable.


Jeanie

Une belle rencontre.
Mon mari après moi a dévoré votre livre et l'a déjà terminé. Il l'a trouvé fort intéressant et très riche en émotions.


Myriam

En tant que psychologue, j'ai été intéressée par ce discours à trois voix, on peut dire cela ainsi, votre point de vue, et celui de la mère, comme celui du psychiatre. C'est formidable, quand on commence à vous lire, c'est très prenant, on ne peut plus s'arrêter. Merci pour ce livre que j'ai déjà prêté à des amis.

Jacques

Merci.
Lecture poignante ! Dès le début.
J'ai commencé à en faire la pub, auprès des médecins de notre labo.


Claude

C'est un livre excellent : il n'y en a pas cinquante. Et spécialisé...
C'est extraordinaire ce qui est raconté là, sans maquillage. C'est un très beau livre.


Mme et M. O.

Nous avons lu votre livre, très bien, documenté, riche Merci.
Vraiment c'était très bien.



Martine

MERCI pour ce témoignage qui montre l'impact important qu'a la maladie sur les familles,
riche en informations aussi.



Isabelle

Je viens de lire votre livre: Histoire d'une schizophrénie. Je vous dis bravo pour ce travail de précision et d'approfondissement. Je conseillerai votre livre aux familles et aux professionnels. Je suis infirmière en santé mentale, j'exerce dans un SAMSAH, l'univers de la schizophrénie est donc mon quotidien.


Nathalie

C'est dur mais poignant.


Gaël

Je vis avec la schizophrénie depuis six ans à peu près et j'ai trouvé votre livre assez intéressant. Bien documenté sur certains aspects, ce qui est rare pour les livres qui parlent du sujet (j'ai du lire en diagonales une trentaine d'ouvrage liés à la schizophrénie).
 
Votre livre est parfois dérangeant, mais cela ne m'a pas empêché de le lire presqu'en entier.
 
Cordialement et respectueusement.


Adam

J'entre à présent en dernière année de Master de psychologie et si j'en suis là, je le sais, c'est aussi grâce à vous ! Merci pour votre ouvrage "Histoire d'une schizophrénie" que j'ai dévoré durant cette année, qui m'a passionné et m'a été d'une aide précieuse durant la rédaction de mon mémoire.

Gilles

Je me suis plongé dans ce livre. Honnêtement j'étais intrigué par ce titre qui détonait au milieu des autres bouquins.
J'ai moi-même côtoyé professionnellement pendant 5 années (j'étais veilleur de nuit dans un "asile de nuit" qui accueillait des êtres en errance) ce type de symptômes sans trop les connaître ni les comprendre. Pour la première fois j'ai trouvé explicité "de l'intérieur" cette part cachée de nous-mêmes.
J'ai beaucoup aimé le récit, compris encore plus ce qu'est l'amour filial et maternel et surtout, surtout, j'ai apprécié les commentaires de fin de page du Dr Louis. Quelle humanité. Dans ce monde des psys, c'est rare de trouver cette analyse très professionnelle mais aussi profondément humaine.


Fabienne

c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu l’histoire d’une schizophrénie, j’ai découvert beaucoup de choses sur cette maladie que je connaissais mal, c’est un vrai travail de militante

Antonine

C'est la femme de mon kiné de la maison de retraite qui m'a prêté votre livre. J'ai connu autrefois une dame dont le fils était malade. Il doit être parti, maintenant. J'ai 90 ans. Je suis sûre, maintenant que j'ai lu votre témoignage, que ce garçon souffrait de cette maladie, la schizophrénie. Cette mère, qui souffre, c'est quelque chose ! Je lisais chaque soir, vite, j'avais hâte d'avancer, d'en savoir davantage sur cette souffrance et cette détresse humaine. Et sa fille, la soeur de Jérémy : c'est difficile pour elle, placée entre son frère, sa mère, l'obéissance, l'amour, montrer des limites. Elle est admirable !
Vraiment, ce témoignage est remarquable.


Mylène

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de parler de ce livre sur ce jeune patient schizophrène à des étudiants. C’est important qu’ils n’aient pas qu’un seul regard sur la psychopathologie.


Viviane

J’ai découvert votre livre, ou plutôt, c’est vous qui me l’avez fait découvrir, alors que je le regardais au salon du livre à Saint Laurent sur Saône. Vous avez pris la peine de m’en expliquer le contenu et cela m’a séduite. Les troubles que l’on appelle “psy” m’ont toujours interpelée car j’ai du mal à croire qu’il n’y a pas une cause organique, qu’il serait bon de découvrir. J’ai exercé ma profession en milieu hospitalier pendant plus de 30 années et les personnes souffrant de ces genres de troubles ont toujours été un mystère pour moi; voilà la raison qui m’a attirée vers votre livre.


Pierrette

Bonjour,
 
Grâce à vous je sais ENFIN ce qu’est la schizophrénie!! Mais, je suis heureuse d’avoir terminé votre livre, et je vous avoue que j’ai sauté quelques pages à la fin. Ce n’était pas de tout repos cette lecture, et si je n’avais pas exercé dans le milieu  avant de prendre ma retraite, je pense que je ne serais pas arrivé au bout de ma lecture! Je plains sincèrement les parents confrontés à ce problème de santé.
 
La lecture de votre livre est perturbée par les nombreuses notes en bas de page; on a l’impression que ce médecin se sent obligé de donner des précisions, qui ne sont pas systématiquement pertinentes. Il m’est arrivé de lire toutes les notes en même temps pour ne pas être obligée de “descendre” au bas de la page à chaque phrase! J’avais l’impression d’être revenue au temps de mes études et de lire un livre professionnel. Je crains que cela n’en décourage plus d’un; ce n’est pas un roman et ce n’est pas non plus un véritable ouvrage professionnel.
 
Malgré tout, même si j’ai occulté certaines pages, et pas mal de notes en bas de pages, je suis contente de l’avoir lu!
 
Alors “merci” et ne vous laissez pas décourager!


Mireille
j'ai pris du temps pour vous donner mes réactions sur votre  livre "Histoire d'une
schizophrénie" afin de laisser décanter mes sentiments
D'abord, comme je vous l'ai dit, j'ai lu les premières pages, puis ai refermé le
livre me disant que je ne pourrai pas le lire. Cela m'a semblé impossible pour
quelle raison ? je ne l'ai pas ou pas voulu l'analyser.
Puis après quelques jours, votre livre m'a interpellée et une nuit je l'ai repris.
Il m'a fallu environ 15 jours pour le terminer, lisant les commentaires à chaque
fois d'où relecture complète de la page ou paragraphe pour mieux appréhender le
texte.
J'ai appris beaucoup. je connaissais la solitude, la lutte perpetuelle des
proches des malades, mais ne l'avais jamais réalisée à ce niveau-là.

Merci si déjà votre livre permet un autre regard sur cette maladie qui fait peur
et que l'on préfère ignorer.
J'ai bien connu des appartements occupés par ces malades avec toutes les
nuisances causées par la maladie, le peu d'aide qu'apportent les curateurs,
leur seul souci étant le loyer  réglé, l'expulsion est impossible. Mais aider le
malade à se soigner, à vivre humainement, ce n'est pas leur problème.

Merci également pour tous les renseignements pratiques donnés. Un jour je serai
sûrement contente de pouvoir aider, grâce à eux, quelqu'un en difficulté.

Merci également de faire découvrir, qu'à côté de nous des gens sont en recherche
d'un sourire d'une aide, d'une écoute si on y prête attention.

Damien
Votre livre est bien, il contient plein d'infos, il est vraiment bien.
Il m'a beaucoup touché. Il fait réfléchir.


Aline

Ça va faire 2 ans que mon frère est malade, et dans les débuts je voulais juste connaitre la maladie et j'ai fait le tour des livres,
a la bibliothèque de mon quartier j'ai chercher des témoignages et je suis tombé sur votre livre qui m'a énormément plu !
J'avoue qu'il est aussi vrai car dans la réalité beaucoup de choses sont pareils, je confirme ! Alors encore bravo :)


Adèle

J'adoree ce livre, Bravo :))


Aline


Bonjour, je m'appelle Aline et j'ai 15 ans, dans votre livre Histoire d'une schizophrénie, que j'ai adoré j'ai retrouvé l'histoire de mon frère agé de 24 ans, qui souffre de la même maladie. Tout ca, pour vous féliciter car vous avez réussi à me toucher! Vos autres livres sont-ils du meme genre ? Merci !


Olivier

Caractère indispensable de cet ouvrage : les situations factuelles dramatiques, la souffrance vécue, l'inadéquation des réponses  -médicales ou politiques-, l'ignorance, les silences coupables et la remise en perspective historique de la pensée sociale du phénomène. Hormis quelques petits points de désaccord, je me retrouve dans cette analyse qui renvoie à une remise à plat complète, sans faire l'impasse des moments historiques, aux discours différents mais toujours dominants et qui nous renvoient aujourd'hui à une forme d'impensé. C'est une nouvelle synthèse -au sens hégélien du terme, négation de la négation- qui est nécessaire, "une révision déchirante de toute l'idéologie qui nous a menés là, et lever une à une toutes ses illusions" dit Oscar.
 
Il n'est pas absurde de croire à une pression du militantisme, des consciences éveillées. Ton livre y contribue, y contribuera encore.
Mais sans doute faudrait-il tirer parti des deux années à venir -à l'heure de l'élaboration des programmes, avant les  échéances électorales - pour sensibiliser les partis politiques, les futurs  responsables, afin de ne pas de satisfaire d'avoir raison seuls, de se cantonner dans l'indignation face à l'ignorance du problème. Internet et ses réseaux offrent des moyens puissants... Peut-être ne faudrait-il pas hésiter à créer un maillage de "conscientisation" pour  une évolution "sociétale" raisonnée.

 


Oscar

Anne, je viens finalement de lire, avec énormément d'intérêt, ton livre sur la descente aux enfers de Jérémy, et je le conseille à tout le monde. Ce livre est très important pour moi, c'est un document irremplaçable, et je tiens à t'en féliciter. Tu fais oeuvre d'humanité au plus haut degré et, à travers ton témoignage, tu tiens tête au monde et au langage des médecins, au nom de tous les malades et de leurs parents. Bravo et merci. Tôt ou tard je vais écrire sur ce problème de la "santé mentale" qui me tient à coeur pour des raisons très profondes. Je trouve entre autres extraordinaire cette idée, à travers les notes de bas de page, du dialogue avec le bon médecin, un peu trop "politically correct" à mon goût, et parfois bien naïf, voire scolaire. Tes conclusions (la deuxième partie du livre) sont à mon sens un peu timides, et je ne partage pas ta foi dans les progrès de la chimie, bien que les médicaments soient évidemment incontournables. Ce qu'il manque aujourd'hui c'est, d'une façon ou d'une autre, de rétablir des "asiles", c'est-à-dire des lieux non pas d'enfermement uniquement, comme l'a trop souligné Michel Foucault, mais des refuges, pour tous les gens fragiles, momentanément ou pour toujours, et incapables de survivre dans la jungle urbaine ou autre. Sous prétexte d'antipsychiatrie, ma génération a fait sortir les "fous" des hôpitaux. Ils sont aujourd'hui en prison, ou SDF, comme j'en vois tant tous les soirs entre mon bureau et chez moi, quand je rentre à pied de ma journée de travail. Ou alors, comme tu le fais si bien comprendre, ils se suicident, et on n'a là-dessus aucunes statistiques fiables (500 ou 600 par an sous les rails du métro ou des TGV selon le patron de la SNCF !). Et ce désastre, où la chimie remplace trop souvent ce qu'il faudrait consacrer au soin, aux activités diverses et à la parole, a ouvert un boulevard aux grands trusts multinationaux du médicament. Pour les familles, pour les voisins, et pour les écoles aussi où, sous prétexte de déstigmatisation, on impose parfois la scolarisation, avec les autres, d'enfants dont le comportement extrême traumatise tout l'entourage, c'est aussi une catastrophe. Une société se juge sans doute à la façon dont elle traite les individus plus fragiles que les autres : la nôtre est revenue au temps où, avant Pinel, les malades "psychiques" étaient confondus avec le tout venant du vagabondage, de la prostitution et de la délinquance. Quelle tristesse, et comme on voudrait entendre les ténors de la politique "de gauche" hurler avec nous leur révolte. Mais pour arriver à admettre l'échec de ce qui a été mis en place depuis trente ou quarante ans, sinon davantage, il faudrait faire une révision déchirante de toute l'idéologie qui nous a menés là, et lever une à une toutes ses illusions. Et cela, aujourd'hui, il n'est malheureusement pas "politically correct" de le dire, ni même de le penser. C'est notre conception de l'homme et de la société qu'il faut changer, si l'on veut un peu améliorer le sort des grands malades, et de ceux qui en ont la charge et qui les aiment.

Linh, journaliste vietnamienne, qui vit à Hanoi

J'ai presque fini de lire ton livre, mais je pense que je dois relire plusieurs fois, en raison des détails sur la législation et sur les modes de soins accordés aux malades.
C'est bouleversant ce que tu nous racontes. Je vois le poids des textes juridiques qui se veulent aider les gens mais qui compliquent très souvent l'aide qu'on devrait accorder aux malades. Je ne peux pas comparer avec la situation au Vietnam, tout simplement parce que ce n'est que depuis quelques années qu'on commence à parler des malades mentaux non pas comme des fous. D'ailleurs, il n'existe pas d'établissements spécialisés dans ces maladies. Il y a très peu de psychiatres et de psycologues. Il y a 8 ans, quand je suis partie au Canada, j'étais surprise d'apprendre qu'il y avait des psycologues dans les universités canadiennes que les étudiants pouvaient rencontrer pour parler de leurs problèmes.
Donc, je ne peux pas comparer la législation ni les soins chez nous avec les vôtres. Mais je pense que les expériences des familles de malades en France sont aussi très utiles pour celles au Vietnam.
Tu as sans dout passé beaucoup de temps et consacré beaucoup d'attention à ce sujet. J'admire beaucoup ton travail.

Henriette

J'ai beaucoup aimé. C'est particulièrement intéressant. Ce livre peut aider les familles touchées, et même des proches, qui ne savent pas. C'est dur mais très intéressant.

Anne-Gabrielle

En ce qui concerne "Histoire d'une schiz.", les deux parties m'ont également
intéressée. Parfois j'ai été un peu soûlée par les commentaires du psy, mais je
trouve super d'avoir, pour une fois, un récit et un point de vue de personnes
qui ont été directement confrontées à la maladie, plutôt qu'un point de vue
uniquement spécialisé.

Marine

J'ai cru un instant que vous étiez infirmière, car vous avez beaucoup de justesse et de rigueur dans votre discours...
on vous imagine très performante dans un domaine technique comme les soins.


Mathilde

bonjour Madame

je suis tombée sur votre site et je trouve formidable que vous defendiez notre cause nous lles malades schizophrènes.comme moi, vous devez souffrir au quotidien d'une telle maladie.vous êtes formidable et vous remercie de clarifier la maladie mentale.non, on est pas fous on est même très sensibles.
j'ai fonçé pour vous écrire quand j'ai vu le site.
et merci pour votre combat, votre attitude.


Joëlle

J'ai "dévoré" ce livre sur la schizophrénie  en une journée. Témoignage bouleversant dans une écriture vraie et qui peut aider ou donner des repères aux familles touchées; J'ai sans arrêt pensé au courage de cette mère admirable qui force l'admiration et qui est tellement démunie. La maladie mentale n'atteint pas que le malade lui-même mais toute la famille. Sujet difficile, bouleversant, pas facile à traiter mais encore une fois, même si notre société n'amène pas de réponse entre traitement (mais comment faire prendre un traitement à quelqu'un qui nie la maladie !) et la répression, il faut bien faire quelque chose. Nos prisons sont pleines de ces patients qui n'ont pas tous la chance d'avoir une mère et... une soeur qui à sa façon même si et heureusement elle a su prendre un peu de distance est très aidante. Je pense que cet ouvrage aidera à son tour.


Christophe

j'ai vu l'autre jour mention de votre livre dans l'article du Monde sur la santé mentale. Cela m'a d'autant plus touché que je suis obsédé par ce problème, que je connais bien, et sur lequel je voulais préparer une conférence table-ronde à (...). Il est arrivé à une amie de ma soeur une histoire du même type que celle qui est racontée dans l'article et il y en a sûrement des centaines d'autres en France. C'est une jeune fille, très dépressive, suivie par un psychiatre depuis un certain temps, et qui, se sentant mal,  l'a appelé un mercredi pour le supplier de la faire hospitaliser. Lui, croyant la connaître, s'est voulu rassurant et lui a donné rendez-vous pour le lundi suivant. Le lendemain, elle se jetait par la fenêtre. C'était la fille d'amis de mes parents, et elle avait trouvé chez ma soeur une seconde famille.

On a voulu vider les hôpitaux psychiatriques, au nom de l'anti psychiatrie, de la désinstitutionnalisation, de la déstigmatisation de la maladie mentale, que sais-je encore. En fait on a ouvert un boulevard aux multinationales pharmaceutiques, et les malades se retrouvent à la rue ou en prison, comme avant l'époque de Pinel, ce que dit très bien l'article. Je vais lire votre livre, et si cette conférence se fait, j'aimerais bien vous inviter à y participer.

Hanna
Oui, on a lu l' article dans Le Monde ! C'est super que ton livre soit remarqué comme intéressant au milieu de tout ce qui peut être publié.


Raoul
Vous y dites ce qui ne se dit pas ailleurs. Bravo !!


Francesca
Mes copines, de l'école d'ergothérapeutes, comme moi, ont envie de le lire. Il est vraiment bien.
C'est une mine de renseignements et les interventions du psychiatire sont intéressantes.
Elles complètent le récit.
J'ai tout aimé, et surtout la première partie.
On apprend à connaître la maladie, ainsi. Et juste avant mon premier stage en psychiatrie, ça tombe bien !



Adeline

Je viens de terminer la lecture de votre livre et je tenais à vous témoigner tout l'intérêt que j'y ai trouvé. En termes affectifs, j'ai été très touchée par le récit que vous restituez de l'histoire de Jérémy qui décrit bien le jeune homme que j'ai connu dans sa souffrance et son délire qui le laissaient sans paix. J'ai été attentive et sensible au vécu de cette maman qui souffre elle aussi et ne connaît pas la paix, comme lui. Sensible au point d'en pleurer parfois mais je me l'accorde volontiers devant tant de peine et de désespoir restitués avec authenticité et humanité.
Quant à la seconde partie, elle est un précieux outil de communication à l'intention des familles (et des malades eux-mêmes): simple et didactique, elle met en évidence l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur la maladie et ses modalités de prise en charge, elle encourage à sortir de l'isolement et décrit la réalité de ce que vivent les malades et leurs proches en termes simples et accessibles, ce qui n'est pas toujours le cas des spécialistes (même si les commentaires d'Olivier Louis étaient des plus intéressants) ! J'ai aussi beaucoup apprécié l'engagement militant dont vous avez su faire preuve dans cette seconde partie et m'y rallie entièrement !
C'est donc avec beaucoup de plaisir que je vous livre ces quelques impressions.
Avec tous mes remerciements pour cette lecture. 


Armand

Je ne te cacherai pas que l'un de mes frères ne va pas toujours bien
et que j'ai eu l'occasion d'aller lui rendre visite à l'hôpital psychiatrique.
Ce livre est étonnant : je retrouve, malgré les différences, des points tout à fait concordants.
Ça m'intéresse... C'est troublant.

Laetitia
S. qui a lu le livre, prêté par sa mère
en veut un pour l'offrir à un copain qui est éducateur.
Depuis qu'elle a lu le livre elle a un autre regard sur certaines personnes de son entourage...

Eléonore
Mais il date de quand, ce livre ? Il est vraiment tout récent, alors.
Ah bon, on parle des "ESAT", maintenant ?
Et la Cotorep, ça n'existe plus ?
Heureusement qu'il y a un lexique, à la fin !

Fabienne

J'ai été bouleversée par cette lecture.
Un grand Merci pour ce témoignage d'Amour, de Patience, de Courage, de Vie...
Je suis, à la base, éducatrice.
J'ai travaillé dans une MECS (Maison d'Enfants à Caractère Social),
puis dans un C.A.T, auprès d'adultes handicapés ou malades mentaux.

Je suis désolée de constater que la schizophrénie est une maladie si peu connue et reconnue par le 'grand public'.
C'est pourquoi j'aimerais qu'un maximum de personnes lisent votre livre.
Vous avez su, avec vos mots simples et sincères, offrir un témoignage de l'expérience des mères,
touchant, ne pouvant pas laisser indifférent.

Nous avons souvent tendance à nous 'regarder le nombril',
à croire que nous sommes les seuls à vivre des épreuves difficiles.
Si seulement nous étions moins individualistes,
c'est une richesse, un épanouissement que de savoir 'regarder', 'entendre' autour de nous.

Comment se porte la maman de Jérémy, aujourd'hui ?
J'espère sincèrement que ce livre lui aura été bénéfique à elle aussi : des mots sur des maux !
Encore un grand Merci de m'avoir permis de lire ce témoignage que je trouve courageux et généreux !


Henry

 Félicitation pour votre ouvrage sur Jérémy
qui reflète parfaitement la vie de nombreux adhérents à l'Unafam.



Bruno
Les parents sont des gens formidables, qui se battent, au quotidien.


Béatrice
 
J'ai mis dans les mains du pédopsy qui suit mon fils l'histoire de JEREMY
et 15 jours après il m a demandé si je voulais en parler avec lui.

Tu penses bien que j'ai saisi l'occasion !

ENFIN UN MEDECIN A L ECOUTE DES FAMILLES !!!

Je résume sa pensée "ce livre est poignant",
il a aussi apprécié l'intervention du psychiatre Dr Louis
qui a ajouté à l'histoire un regard médical juste.


Il reconnaît  que la maman de Jérémy a été "abandonnée" par le corps médical
en manque de solutions concrètes pour son fils.


Il a ajouté très justement que Jérémy n'a pas "eu la chance" d'avoir un appui médical stable (un référent)
avec qui il aurait pu tisser un lien en dehors de la famille.

 Il précise très justement que des soins abandonnés par les soignants (au bout de quelques mois voire une à deux années) aboutissent forcément à une nouvelle rupture pour le malade. Il faudrait, tjs d'après le psy, un médecin qui suive son patient à très long terme pour éviter autant que possible un drame familial.
Il était important qu'il le lise.
Il a pris le temps d'en parler avec moi. Je lui ai laissé le livre, pour qu'il le fasse circuler.
Il a apprécié aussi la façon dont tu l'écris. C'est vivant. Poignant. Tu n'as oublié personne et tu as su rester détachée.
Oui, tu es restée objective.
 ll a apprécié aussi l'intervention du psychiatre.
Du coup, nous, les parents, on les intègre.

Monsieur H, psychologue
Je ne l'ai pas lu intégralement.
On voit vraiment que c'est un livre d'écrivain, pas un livre de spécialiste.
C'est un peu comme un roman.

=> réaction d'Anne Poiré.
Non monsieur H, il ne s'agit pas d'un roman, d'une fiction.
Rien n'est inventé. Hélas. J'ai recueilli au plus près le témoignage d'une mère,
j'ai entendu des dizaines d'autres parents. Pour ne pas dire des centaines...

Certes, il ne s'agit pas d'un livre "de spécialiste", comme vous l'entendez.
Je ne suis pas médecin et ne revendique aucun savoir autre que celui dispensé par le vécu.

Et c'est vrai, je suis écrivain.
Mais cet ouvrage n'a rien à voir avec quoi que ce soit de romanesque.
Je respecte le vécu de la maman de Jérémy, au plus près.

Il existe de nombreux livres écrits par des "spécialistes", des soignants...
Justement, ce livre cherche à combler un vide.
C'est son originalité.
Il montre sans fard la réalité vécue par l'entourage.

Ce quotidien peut vous paraître "romanesque",
car dans votre pratique vous ne voyez qu'une infime partie de l'iceberg.
Mais le jour le jour des familles ressemble à ce que j'ai raconté avec l'histoire de Jérémy.

Sans rien inventer.
La réalité dépasse - et de loin - la fiction.

Peut-être auriez-vous pu apprendre à mieux connaître la maladie,
les malades et leurs parents
si,
au lieu de survoler l'ouvrage, vous l'aviez vraiment lu.

Des psychiatres m'ont fait savoir qu'ils découvraient certains aspects de la maladie,
grâce à ce texte.
Des travailleurs sociaux également. Ouverts.
Ils ont accepté de ne pas être les seuls spécialistes sur la question
et de partager le dialogue.

Les parents lisent bien des ouvrages techniques, écrits par des médecins.
Il serait sans doute bon que les soignants acceptent eux aussi d'entendre
ce que les familles ont à leur dire
de leur vécu, de leurs expériences.
Certains le font.

L'histoire de Jérémy, hélas, n'est pas un roman.


=> Réaction de Béatrice, après avoir lu l'intervention de monsieur  H. et ma réponse :

Tu peux lui dire, à ce monsieur H. que justement, j'ai retrouvé ce que je t'avais dit, de manière tellement précise que j'ai été touchée,
je l'ai relu et je me suis demandé comment c'était possible,
c'était exactement ça.
Je suis impressionnée que tu aies respecté mes paroles, mes mots, à la virgule près.
Ce psychologue est injuste, ou ne veut pas voir la réalité telle qu'elle est,
puisque, justement, avec toi, c'est le respect total de ce qui t'a été confié.

AU SUJET DU COMMENTAIRE DU PSYCHOLOGUE.
CE DERNIER  N'A MEME PAS EU LE COURAGE DE LIRE "JEREMY" EN ENTIER ET IL SE PERMET, AVEC CULOT, DE COMMENTER UN LIVRE QU IL N A QUE SURVOLÉ !!!

MAIS NE LUI ACCORDONS PAS TROP D IMPORTANCE IL EN SERAIT RAVI.

Katia

Je peux en faire un compte-rendu très positif, plein d'espoir.
Ce livre est porteur de plein d'espoir.
Ce n'est pas juste un livre.

Hervé
Le but c'est de travailler en partenariat, avec quelqu'un qui comprenne les difficultés des familles.
Les médecins doivent pouvoir comprendre qu'on ne veut pas prendre leur place, mais juste avoir la nôtre.
Le handicap est une souffrance, qu'il soit psychique, moteur... il y a un tronc commun de difficultés.

Claude

Il faut transmettre ce livre, autour de soi,
pour éviter les fractures, et que ça fasse boule de neige
 et que ça débouche sur... un autre regard !



Une mère

J'ai prêté votre livre, après l'avoir lu, à  une travailleuse sociale.
En me le rendant, elle m'a dit qu'elle avait beaucoup appris.

Claude

C'est poignant ! On se dit qu'on a bien de la chance de ne pas vivre de telles tragédies...
On ne se rend pas compte de la chance qu'on a.
C'est vraiment poignant...

Paul

Bravo entre autres choses pour l'aspect pratique et concret de ce livre.
Mon regard sur beaucoup de choses a changé...

Aline
J'ai été bouleversée par le livre.
Il m'a plongée aussi dans une grande détresse.
Parce que j'ai retrouvé des choses vécues par mon fils. ça a été très très douloureux pour moi.
L'intérêt c'est que des gens de l'extérieur le lisent.
Je me suis sentie prise aux tripes.

Des parents  membres de  l'Unafam
C'est un livre salutaire. Très dur. Je n'ai pas pu le lire d'un coup. Il m'a fallu le digérer, morceau par morceau.
Mais c'est un livre qui arrive à point.
Oui, c'est un livre qu'on ne peut pas digérer en 24 heures... Chaque ligne décrit le drame de Jérémy, de sa maman. Bravo d'avoir associé un psychiatre à ce livre fait de larmes, de chair et de sang. Et bravo aussi pour cet aspect concret, comme le lexique, à la fin.
Oui c'est un livre qu'il faut essayer de faire lire autour de soi.
Peu importe les écarts du psychiatre par rapport à la réalité : c'est un homme qui s'est engagé.
Ça peut faire avancer les choses.
En plus c'est très facile à lire pour des non-initiés en médecine.
Je ne me suis pas forcé ! tous les soirs, je me disais, "C'est formidable, sensationnel !" et ce sont les interventions du psychiatre que j'ai le plus appréciées.

Jean
Tout y est.

Rosalie
J'aurais aimé découvrir ce livre il y a dix ans en arrière !
C'est un livre comme ça que j'aurais aimé trouver....
Au tout début, on n'imagine pas.

René
Donc, j’ai enfin lu ton livre, et je comprends l’importance que tu lui attaches, c’est en effet autant un acte qu’un livre. Inutile de dire que l’histoire de Jérémy secoue le lecteur, tu as parfaitement su nous entraîner dans ce labyrinthe où fils, mère, et sœur s’égarent. Sans parler des réactions décevantes, et impuissantes, et quelquefois odieuses des soignants ou autres intervenants (je pense à la scandaleuse procureure). Il ne fallait en effet ne nous faire grâce d’aucun incident, d’aucune étape, reconstituer les conversations. Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut partager la souffrance. Il serait si facile et si faux de résumer.

Ton livre est donc réalisé sur le mode de l’urgence, et cela lui réussit bien dans la partie narrative.
Le dialogue dans les notes avec le Dr Louis est fort intéressant.

Il est certain qu’une meilleure information peut contribuer à éviter des erreurs et des souffrances,
et surtout une information vécue, comme celle que tu apportes.


Claude
J'ai trouvé que c'était vraiment important d'avoir écrit ça.
On connaît des gens confrontés à ces difficultés. Ils en parlent avec réticence...
Et là, on comprend tous ces soucis, avec les services...
C'est drôlement bien d'avoir écrit ce livre !


Christelle
Il est d'une lecture facile, agréable, et en plus j'ai adoré la couverture. C'est un plaisir, de la regarder.
Oui, j'ai tout lu, avec plaisir, jusqu'au bout.
Ça te pose des questions, quand même, un tel livre !
Après, tu ne regardes plus les autres de la même façon. Et des gens bizarres, autour de moi... il y en a.
Ton livre est très compréhensible, très bien expliqué et j'ai pris plaisir jusqu'au bout à le lire.


Carole
 je l'ai beaucoup apprécié tout d'abord
parce que l'on y découvre ce que signifie vraiment ce terme et cette
maladie. Et puis parce que l'on suit avec intérêt et émotion le quotidien de
cette femme et de cette famille tout au long de sa rencontre avec la maladie
et le terrible rapport avec le milieu médical. Ce que j'en ai perçu, c'est
que le milieu médical n'est pas beaucoup plus armé à affronter cette
pathologie que la famille du patient et que chacun attend beaucoup de
l'autre. Les familles sont terriblement démunies et les médecins
terriblement incompétents faute de moyens et de modestie car cela remet
beaucoup en question leur magnifique suprématie sur le patient et son
entourage.
Je t'avoue que les commentaires du médecin m'ont gênée pour lire de façon
linéaire et fluide ton récit que je trouvais très intéressant et que les
coupures intempestives et bavardes du médecin me paraissaient quelques fois
plus comme une justification d'impuissance ( ne pas laisser un "non-initié"
au jargon médical s'exprimer librement et poser un diagnostic alors que
souvent il paraphrase ce que tu dis autrement) que comme des commentaires
apportant un réel éclairage. Donc rapidement, j'ai lu ton récit seul puis
j'ai repris le livre en lisant ses commentaires. Je me sens plus
compréhensive et plus instruite maintenant sur la schizophrénie et c'est
donc d'un intérêt public évident. Je me suis rendu compte également que
notre société qui ne veut plus voir la vieillesse, la mort, le handicap, ne
veut pas non plus mettre des moyens réels dans les soins des maladies
psychiques car il faudrait pour cela reconnaître que notre société hyper
performante et hyper technologique n'a plus d'emplois et de place pour les
"décalés" et les fragiles.Je vois tous les jours dans mon service, la
disparition des "emplois protégés" qui permettaient à des gens fragiles
psychiquement d'être dans un cadre stable qui les rassurait et que ces
gens faisaient bien leur travail sans que personne n'ait à s'en plaindre.


Manu
Je ne pensais jamais lire un livre là-dessus !
Vraiment, ça se lit très très bien. J'ai vraiment aimé.
La soeur intervient juste ce qu'il faut. J'ai bien aimé ce personnage : elle a les pieds sur terre.
Et la mère...
C'est même attachant.
Ce n'est pas lourd, du tout.
Je n'ai vraiment rien à redire, je viens de terminer la première partie.
Cette pauvre femme : on sent que Frédérique est une femme simple, modeste, pleine de bonne volonté.
Je suis restée concentrée tout le temps sur ce que je lisais. C'est vraiment très bien !


Stéphanie
Je l'ai trouvé très intéressant, j'ai énormément appris sur la maladie.
Depuis, j'ai un regard différent sur certaines personnes de mon entourage que je trouvais bizarres....


Manue
J'ai lu jusqu'à une heure du matin ...
Il est très bien, mais je ne peux rien faire d'autre :
pas de musique, pas de télé , je n'arrive même pas à lire dans mon lit,
très prenant mais aussi ardu ( notes de bas de page ).


Murielle (par son mari)
Murielle a trusté ton bouquin, elle l'a lu sans hâte aucune, comme c'est son habitude, et elle est en train de le finir.
C'est dire qu'elle l'a apprécié, elle trouve que ce qui est dommage, c'est qu'il aura probablement peu d'autres lecteurs que ceux (famille, soignants spécialisés) qui sont déjà concernés par le problème, alors qu'il faudrait qu'il sensibilise des tas de gens qui n'en ont pas la moindre idée : tous les parents, tous les enseignants, voire... certains psychologues (paraît que tu leur tailles un costard). A part ça, bien sûr, l'histoire est très émouvante, mais la partie "théorique" lui semble aussi importante.


Rudi (par sa femme)
Rudi a vraiment trouvé ton livre très intéressant,
avec ses notes, tout ça...


René
Ça y est, je l'ai, LE bouquin.
Je l'ai parcouru, j'en ai reconnu l'intérêt, l'importance, l'impact...
J'aime bien le dispositif, avec le dialogue en notes.

Christophe
Dans votre dernier livre, vous êtes DANS la folie la plus tueuse... un livre qui désole et qui épuise, et qui apprend ceci : le drame peut frapper à notre porte... Un livre à cauchemars... qui assomme et qui reste dans la mémoire... des images qui font naître la vision d'un enfer sur terre... la société n'a pas les yeux de la compassion, ni l'intelligence de la compétence, ni la générosité... L'enfer se replie sur la famille... et la honte de vivre dans cet enfer, dans ce châtiement (car le comble de la douleur, c'est de croire aux superstitions, aux destins accablants...)...
On vous croirait plus attachée au bonheur que d'autres...
On vous croira désormais plus impliquée que beaucoup d'autres dans les combats difficiles...


Béatrix
J'ai fini "Jérémy", je pense que je suis la dame virée des urgences
et tout ce dont doute ton psychiatre...


Serge
J'en ai appris des choses ! Et je vais lire à fond la deuxième partie, parce que  je vais en apprendre encore !


La maman de Jérémy
vers 17h ,on sonne à ma porte.j'ouvre celle-ci et un copain de jérémy me saute au cou...pour m'embrasser en me disant:c'est drôlement bien ce que vous avez écrit sur jérémy et sur nous.j'ai reconnu tout le monde me dit-il en me nommant ses copains par leur nom d'emprunt.
estomaquée je lui ai demandé ou il avait trouvé le livre il m'a dit c'est un pote qui l'a acheté et qui me l'a prêté.jai lu la 1ère partie avec les notes du docteur.il me faut le livre pour le lire entièrement car tout est intéressant dans ce livre.
est-ce que ma mère l'a lu?il faut qu'elle le lise!
il faut aussi alerter les médias...
il en a parlé à ses autrespotes qui veulent ,tous , savoir ce que j'ai dit sur eux.il était tellement ému en me racontant tout ça que j'en avais la chair de poule et les larmes aux yeux.


Corine
On n'imagine vraiment pas, quand on n'est pas directement concerné, ce qu'est la schizo et ce que peuvent vivre les malades et les proches !


Un père
Je ne l'ai pas encore lu.
Je ne le lirai d'ailleurs peut-être jamais : je suis très proche de mon fils,
 je passe beaucoup de temps avec lui, je l'accompagne.
Et j'ai besoin, quand il n'est pas là, de couper avec tout ça.
Je préfère passer à autre chose, pour me recharger.
Mais si ma femme ne l'avait pas lu, votre livre, c'est sûr,
 je l'aurais lu.

Jean-Pierre
Tu restitues bien les paroles et c'est limpide, intéressant et clair.

Brigittte
Merci pour cette soirée, vous avez su, avec vos mots, votre enthousiasme, nous faire partager des moments intenses, mais aussi nous donner de l'espoir.
On peut espérer dans l'avenir des solutions meilleures.
Pour tout cela encore merci.

Monique
ton livre est GENIAL !
toi, tu te plonges ds un sujet et tu en fais un bouquin merveilleux, nécessaire et d'une expertise extraordinaire,
le résultat est là!
et les notes du docteur O Louis sont tjs bienvenues, je les ai toutes lues,
 (je crois que c'est rare de lire des bas de pages!).
j'ai terminé ton livre mercredi soir et depuis j'en parle à tout le monde.
merci de nous avoir fait vivre ce moment.

Fabien
Du fait que vous ne soyez pas psychiatre, vous leur avez fait découvrir la schizophrénie, à leur niveau.
Et ce que me disait mon fils : "On commence ce livre, on ne peut pas le lâcher.
On se dit, "Cette fois c'est bon, elle a tout dit", et puis non, la suite est aussi intéressante... "
François a beaucoup appris, grâce à ce livre, sur la maladie de sa soeur.

Béatrice
Je te remercie du bon moment partagé avec tous ceux présents aujourd'hui.
Ce livre, je l'attendais
peut-être pas autant que toi
mais l'émotion est au rendez-vous
et l'extrait de cette histoire de vie ne peut laisser insensible.
J'attends avec impatience la suite de ces quelques lignes merveilleusement bien lues.
Je penserai très fort à toi ces jours-ci, ton bébé sera porteur d'espoir.

Martine
Ce témoignage est un "PHARE" qui va éclairer les gens sur un monde qu'ils ignorent et qui les terrifie.
Ton livre est un "cri répété", un "appel".

Charles
Ça bouillonne beaucoup d'indignation. C'est un livre utile !

Elvire
Dans l'ensemble, c'est vraiment percutant !
Et les interventions du toubib sont fort intéressantes.
J'ai lu ses commentaires avec intérêt, jusqu'au bout.

Un psychiatre
Bravo pour la dernière mouture de votre manuscrit.
Il s'agit à présent d'un témoignage et d'un dialogue sous forme de notes avec un expert qui connait fort bien son sujet. Le livre aura ainsi une portée didactique qui sera utile aux familles et aux professionnels...
Bon courage pour les éventuelles dernières corrections.
Pour ma part, sur le plan scientifique et sur celui de la pratique professionnelle, je suis plutôt en phase avec votre expert et son approche "de terrain" de la psychiatrie.
On sent le vécu et les informations délivrées s'appuient sur les connaissances les plus récentes de la maladie et de ses traitements.

Annie
Ça m’a bien tenue, je ne l’ai pas lâché.
Je l'ai pratiquement lu d'une traite.
J’avais envie d’enchaîner, c’est poignant, comme histoire, ça m’a éclairée sur plein de choses.
Ce livre est bien, porté par une indignation certainement légitime. C’est éclairant !
C’est un livre utile pour ceux qui n’ont pas côtoyé la maladie psychique.
J’ai beaucoup appris. Même en ayant eu la formation que j’ai, je n’ai pas eu d’approche de la question psychiatrique…
Vraiment je l’ai bien apprécié. Je ne l’ai pas décroché !
Je l’ai lu complètement. Ça m’a vraiment intéressée. C’est bien !
Et le fait que ce soit une expérience vécue, tu ne peux pas t’en détourner.

Raoul
Je suis intéressé par ton histoire de schizophrène.
Tu m’as mis l’eau à la bouche en m’en faisant lire le début.


Fafa
Après la présentation du livre à l'Unafam, j'ai été impressionnée par l'écoute attentive et émue de tout ce monde.


Caroline
Le monde de la maladie et en particulier de la schizophrénie me sont totalement inconnus et tes propos m'ont éclairée. Tu as trouvé les mots justes pour exprimer toutes ces souffrances sans tomber dans le misérabilisme, digne du combat que tu défends et respectueuse de toutes les personnes touchées de près, j'en suis encore très émue.

Charlène
Merci. J'ai eu des difficultés à aller au bout de l'expo, pour des raisons personnelles, je suis encore dans ce traumatisme de n'avoir pu aider, d'avoir dû m'enfuir, c'est trop abominable. Je ne sais pas si je suis capable de lire ton livre. Peut-être plus tard. En tous cas je te félicite.

Laurent, ergothérapeute dans un hôpital psychiatrique
Merci pour votre action en général !


Marie-Hélène
J'ai beaucoup pleuré, à la fin de l'histoire de Jérémy, bien sûr. C'est tellement émouvant. En tant qu'éduc' spé', je connaissais bien le sujet, mais, ce que je veux dire, c'est que les notes du médecin, en bas de page... elles m'ont irritée, gênée, longtemps, et je me demandais pourquoi. Mais je les ai lues, jusqu'au bout, je me suis forcée à les lire, et je me suis dit, finalement, qu'elles étaient importantes : elles montrent bien ce que vivent les familles. C'est la matérialisation, concrète, de ce que vivent les proches, ces jugements, ces conseils, cette présence, constante, "il faut faire avec", on doit sans arrêt entendre des leçons et du coup, j'ai compris à la fin que c'était important, aussi, ces notes, ce rappel du quotidien des familles. Les parents écoutant ce qu'on leur préconise, sont mis en garde, sans cesse, et ces notes, qui reviennent, tout le temps, présentifient cela. Mais pendant longtemps, en lisant ce livre, je me suis demandée pourquoi ça m'irritait autant, ces notes. Et quand j'ai enfin compris, j'ai pensé que c'était bien, finalement. ça montre parfaitement ce que doivent endurer ces pauvres gens....


Martine,  journaliste dans un grand quotidien

J'ai parcouru plus qu'attentivement votre livre, il est d'une grande finesse et intelligence.

Soazig
J'ai profité de ces quelques jours passés pour lire "l'histoire d'une schizophrénie". C'est très instructif et cela amène à se poser beaucoup de questions. C'est vraiment généreux de prendre son temps pour écrire ce type de livre, et cela doit être très très difficile aussi. Déjà avec le "journal de ma soeur", j'avais pleuré comme une madeleine du début à la fin. Avec ce livre, j'ai découvert un univers complètement inconnu pour moi, bien que que j'aie une cousine suivie pour cette maladie. Depuis quelques années, elle suit un nouveau traitement et elle semble aller beaucoup mieux. Mais je n'en sais pas plus, car c'est aussi un sujet presque tabou en famille. A présent j'oserai en parler avec ses parents.

Béatrice, journaliste télé
Oui, je l'ai lu. J'ai beaucoup aimé, surtout la deuxième partie.
La première partie est peut-être un peu trop compassionnelle : c'est comme si vous aviez pensé que la mère avait raison sur tout. (
Mais comment faire autrement lorsqu'on adopte le point de vue d'une maman et qu'on tient à respecter son regard - très respectable - sur les événements ?) Oui, j'ai appris plus de choses dans la deuxième partie.
Je l'ai lu du début jusqu'à la fin, d'un jet. C'est pareil, le médecin, il est intéressant, mais il y a des moments, il est peut-être un peu trop "C'est moi qui ai la bonne parole."
Mais c'est clair, c'est vraiment un livre informatif. Oui, gardez-en surtout cela : c'est un livre qui m'a intéressée.

Monique
J'ai beaucoup apprécié votre livre : on retrouve tellement de choses qu'on a vécues.
A. l'a lu aussi : elle va vous contacter et sans doute vous inviter à venir le présenter à une rencontre famille soignants.


Et vous ?
Souhaitez-vous  laisser votre témoignage ?

N'hésitez pas à m'écrire :


anne.poir@wanadoo.fr




Un témoignage émouvant - poignant -

du point de vue d'une mère,
sur un jeune schizophrène.

Biographie suivie par une réflexion
sur les différents aspects associés à la maladie (travail, logement, soins...)
à partir de nombreux autres cas.

L'originalité de l'ouvrage réside dans la parole donnée aux familles,
et dans le dialogue
qui se constitue au fil du texte
entre l'auteur, qui les représente, et le psychiatre.


Les difficultés rencontrées par les proches sont ici évoquées sans jamais être minimisées.





Voici la couverture,
avec un projet de quatrième
qui n'est finalement pas celle qui vous trouverez dans la version définitive.

À commander dans toutes les librairies... isbn :
978-2-87671-516-5


Un ouvrage à la fois tout public
- grand public -

et qui peut compléter les connaissances des spécialistes.


Témoignage vécu, sur un jeune homme,
atteint par cette terrible maladie,


la schizophrénie,


ce livre raconte l'histoire de Jérémy, 
qui s'est suicidé en 2007. 


Dans une ville de fiction, Tourment,
on suit toutes les étapes de cette lente descente aux enfers
- alcool, drogue,  justice -,

le tout raconté du point de vue
de la maman de Jérémy.



Ce livre propose également - en deuxième partie - un essai
sur les schizophrénies en France au début du XXIe siècle.


Préfacé par le président de l'Unafam,
Monsieur Jean Canneva
,

l'ouvrage est annoté par
le Docteur
Olivier Louis,

neuropsychiatre,
ancien chef de clinique,
médecin des hôpitaux,

auteur d'ouvrages sur la schizophrénie et les troubles bipolaires.

Ce dialogue entre un soignant et une représentante des familles,
membre de l'Unafam, est assez rare et atypique
pour être souligné.



Un extrait ?


1e partie.


Jérémy, dans son jean déchiré, son tee-shirt froissé, profite d’un samedi où
je ne travaille pas : Maman, tu as le temps ? Il faut que je te parle. Il a dû boire un peu
de bière. Il est volubile, assez à l’aise. Pas vraiment ivre, juste de quoi se désinhiber.
Contrariée qu’il soit légèrement éméché,je suis curieuse de ce qu’il souhaite me
dire. Il communique si peu. Nous nous installons au salon. Faut qu’on discute… Je
ne peux m’empêcher de froncer les sourcils. Avec lui, je ne sais jamais à quoi m’at-
tendre. Il se lance : J’ai des problèmes avec les copains. Ils peuvent lire dans mes pensées,
et moi, je peux lire dans les leurs. Il voudrait que je lui explique ce phénomène. Je ne
peux m’empêcher de le faire répéter. Les gens peuvent savoir ce qu’il y a dans ma tête.
Ils ont peur de moi…  Devant mon air ahuri,il ajoute : Ben quoi, ne me prends pas
pour un con. Tu les entends bien, toi aussi, les voix. Ce n’est pas une question. Éber-
luée, je ne comprends rien. Qu’est-il en train de se produire ? Je me dis qu’il est
sous l’emprise d’une drogue. Je n’ai pas envie de jouer et je riposte fermement :
N’importe quoi. Je réponds, avec bon sens et logique, par la négative : Non, je ne les
entends pas. Aussitôt,Jérémy explose : Tu n’as qu’à dire que je suis fou !

Tu n’as qu’à dire que je suis fou.

Tu les entends bien, les voix ? J’insiste, catégorique : Enfin, Jérémy, je ne
peux pas te dire ça. Je t’assure que je ne perçois rien. Mon fils se ferme alors, le vi-
sage sombre. Il a probablement besoin de repos : Tu ferais bien d’aller te coucher.
Il hausse les épaules. Il préfère une fois de plus réagir par le mutisme. Il se re-
plie sur lui-même et ne cherche plus à partager cette expérience avec moi, cette
bonne femme nulle, qui ne comprend rien. (...)


2e partie.

Il faut que ceux qui sont passés par là puissent témoigner, comme je le fais. Parce que je connais la maladie, autrement. Les livres sur ce sujet sont souvent rédigés par des médecins, des spécialistes. Mais les familles... répète Frédérique, quand leur donnera-t-on la parole ? Par-delà ces deux individus se détachent des milliers d'autres patients et leurs familles. Ils suivent le même douloureux parcours, d'aléas en impression de chaos. Il faudrait que très vite ce texte soit dépassé, attestant d'une période où la psychiatrie se cherchait encore. Que l'on puisse dire : C'était vraiment comme ça, alors ? Voilà qui signifierait qu'on ne laisse plus autant les malades et leur famille sans proposition ni solution.








La presse en parle :

Educação Inclusiva
revue portugaise

Novembre 2012

Un bel article d'Elvira Cristina Silva


Pour ceux qui souhaitent lire cette analyse en français, dans une traduction d'Elvira Cristina Silva elle-même :
http://pontosdevista-ec.blogspot.pt/2013/01/historia-de-uma-esquizofrenia-jeremy.html

Le Garde mémoire
de l'Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique
Hors-Série de la Faute à Rousseau

APA 2012 - n°11

Ce livre raconte le calvaire d'une mère de deux enfants dont le fils, Jérémy, sombre par étapes dans la maladie, une schizophrénie tardivement diagnostiquée et traitée de façon intermittente et incohérente. Jérémy se suicide en 2007 à l'âge de vingt-cinq ans. Dans ce récit à la première personne, l'auteur emprunte la voix de la mère pour décrire les souffrances de toute une famille bouleversée par la cohabitation violente avec une maladie encore si différente de toutes les autres, et peu aidée par des institutions insensibles et sourdes au dialogue avec les proches. L'auteur et la mère de Jérémy se sont rencontrées à l'UNAFAM (Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques). Le livre comprend aussi un bilan sur la schizophrénie en France aujourd'hui, des annexes, d'utiles informations et de courageuses propositions. Il constitue un document ambitieux et engagé. Le lecteur peut cependant être perturbé par les notes abondantes qui, à chaque page, accompagnent et commentent le témoignage. Elles ont été rédigées pa un psychiatre, le docteur Olivier Louis, qui introduit le livre. Il juge, explique, suggère, conseille. La démarche se veut pédagogique, mais cette parole d'expert, juxtaposée à la parole d'une mère crucifiée par la douleur et qui mène un combat héroïque pour sauver son fils, étonne et dérange. Retenons l'intérêt d'un projet qui prend des risques pour contribuer à un débat d'une urgente nécessité.
Claudine Krishnan.

La revue "Ombres et lumière" n°171 septembre-octobre 2009

Un article de Pierre Sarrémejean



En plus gros, si vous voulez lire l'article :







Le Progrès
du 23 novembre 2008





Le journal "Le Monde"

La psychiatrie française va de plus en plus mal
LE MONDE | 20.11.08 | 13h01  •  Mis à jour le 20.11.08 | 15h22
   


(...) En face, les familles ont souvent un sentiment d'abandon. "Beaucoup de malades mentaux sont hors de tout soin, s'alarme Anne Poiré, écrivain, auteur d'Histoire d'une schizophrénie, Jérémy, sa famille, la société (éd. Frison-Roche). Les patients viennent d'eux-mêmes à l'hôpital et on ne les soigne pas. On est dans une situation de déni de soin et de non-assistance à personne en danger." Mme Poiré relate le cas d'une jeune femme qui avait fait une bouffée délirante. Sortie contre son gré de l'hôpital public, elle s'est présentée dans une clinique privée qui a refusé de la prendre et l'a renvoyée vers l'hôpital d'où elle venait. Sur le chemin, elle s'est suicidée. (....)

Cécile Prieur


Pour lire tout l'article :

Et voir l'article,
après la couverture du journal et l'édito,
 centrés sur ce gros dossier nécessaire ?







Article repris sur Internet
notamment par l'espace freudien
Madini'Art

http://www.madinin-art.net/freud/la_psychiatrie_francaise_va_mal.htm




Patrick Guallino au Salon du livre de Roiffieux en mars 2013



Et sur le site Oedipe, portail de la psychanalyse francophone
http://www.oedipe.org/forum/read.php?6,18213

Et sur le site de la librairie Au 3e oeil

http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=28694

Un autre regard

n°3 2008
Revue de liaison trimestrielle de l'Unafam

http://www.unafam.org/



(...) "Il faudrait que très vite ce texte soit dépassé... Voilà qui signifierait qu'on ne laisse plus autant les malades et les familles sans proposition ni solution", écrit l'auteur qui encourage par ailleurs les familles à venir se ressourcer à l'Unafam. L'accueil, l'entraide, l'écoute, la défense des droits, le lien tissé avec les familles sont importants pour ne pas se replier sur soi. "L'implication au sein de pareille association est essentielle : voilà qui permet de progresser en perdant moins de temps."

http://www.unafam.org/


Sur le site de l'Unafam, on peut notamment lire :

http://www.unafam.org/publications/bibliographie.html

Histoire d'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société

Anne Poiré avec la collaboration du Dr Olivier Louis
Éditions Frison-Roche, 2008, 205 pages, 20 €

Cet ouvrage relate l'histoire de Jérémy, schizophrène, telle qu'elle a été vécue par sa mère. Son auteur, Anne Poiré, est adhérente de l'Unafam, amie de cette maman. Toutes les familles confrontées à la maladie se reconnaîtront. L'éclairage apporté par le Dr Olivier Louis donne les éléments d'une réflexion sur le système de soin, le système juridique et l'accompagnement social tels qu'ils sont et tels qu'ils devraient être.



"Loire Magazine" n°72

de novembre/décembre 2008




Le pays roannais

du vendredi 13 juin 2008




La radio en parle :


- C'est René Fessy, le premier,
qui a annoncé la sortie du livre
sur
Virgin Radio Roanne.

audio/radiomardi%2017%20Juin%202008%20Flash%20de%208h00.mp3





- Puis Radio pluriel invite Anne Poiré lors de son émission “Miroirs”,
le lundi 30 juin 2008 à partir de 18 heures... pour évoquer tout particulièrement

Histoire d’une schizophrénie
Jérémy, sa famille, la société

paru aux éditions Frison-Roche.


Pour les amateurs de débats d’idées, de littérature, et de mise en voix : cette émission d'une heure, le lundi 30 juin, a pu être suivie sur 91.5 et sur le net.

Concoctée par Jean-Yves Schryvers, autour de l'écriture d'Anne Poiré, en particulier à propos de cet ouvrage qui s’adresse à tous ceux qui connaissent la schizophrénie, mais aussi à tous ceux, encore plus nombreux, qui ne la connaissent pas... l'émission a eu lieu de 18 à 19 heures...








Internet en parle :

Un blog à consulter,
Pontos de vista

En PORTUGAIS !

    Vous y trouverez un texte d'Elvira Cristina Silva.

Pour tous ceux qui comme moi ne maîtrisent pas cette belle langue, Cristina Silva a même gentiment traduit son commentaire en français, en bas de page,
n'hésitez pas à lui faire des commentaires, vous aussi, y compris en français, qu'elle comprend parfaitement.
La preuve, elle a lu cet ouvrage et le commente avec finesse.

http://pontosdevista-ec.blogspot.pt/2013/01/historia-de-uma-esquizofrenia-jeremy.html


pontos de vista

O pensamento flui. A minha opinião e a tua. Pontos de vista. EC

Quinta-feira, 10 de Janeiro de 2013

História de uma esquizofrenia – Jérémy, sua família, a sociedade

Autora: Anne Poiré com a colaboração de Dr Olivier Louis

Editora : Éditions Frison-Roche (2008)
 

Este livro encontrei-o, ou melhor, a autora levou-me ao seu encontro, no momento de uma visita a uma das suas exposições.
Aqui fica a recensão feita e publicada na Revista Educação Inclusiva de nov 2012, seguidamente traduzida em francês para o acesso à autora.
 
A leitura desta obra não é fácil, não por estar em francês, mas pelo impacto perturbador do testemunho que a autora Anne Poiré relata, a partir de depoimentos da experiência verdadeira vivida por uma mãe. A mãe de Jérémy, que descreve um jovem conturbado na sua passagem de vinte e dois anos por este mundo, desde os sinais preditores na infância aos comportamentos mais preocupantes na adolescência, com um diagnóstico de esquizofrenia. “Eu tenho uma fúria terrível dentro de mim. Eu amo o Jérémy, não aceito o seu comportamento” (pg 22). “Ele devora toda a minha energia” (pg 38) “O nosso relacionamento oscila sem parar entre agressividade, indiferença, rebelião” (pg 45)
É num registo na primeira pessoa, que se desbrava em cada linha deste livro, com necessidade frequente de parar a sua leitura, para assimilar o que significa o termo da doença e o que realmente ela representa, para quem a vive num relacionamento exíguo com a comunidade médica em particular e com a sociedade em geral.
Este livro evidencia, em primeira instância, o modo como todos os membros da família são afetados pela problemática, ao mesmo tempo que conduz a situações sensíveis ao nível social provocando o isolamento. Promove uma reflexão sobre os sistema de saúde, sistema jurídico e de apoio social, como funcionam e o que deveria ser feito, situações reais de uma família que lida diariamente com esta vivência, alertando o leitor para a necessidade de uma outra organização social, outro olhar. Um olhar que mostra a realidade das dificuldades acrescidas destes indivíduos e famílias para as quais se devem equacionar e propor medidas que os ajudem efetivamente, bem como os que vivem em seu redor.
No prefácio, Jean Canneva, (à data da edição do livro presidente da UNAFAM - União Nacional de Amigos e Familiares do doente psíquico) refere a obra como um livro "público", que pode interessar a todos aqueles que têm tudo a aprender sobre a doença, mesmo para quem tem já uma ideia sobre o assunto, porque lhe acrescenta objetividade e competência de quem a vive na primeira pessoa.
O testemunho deste livro, é feito ainda, em colaboração com o Dr. Olivier Louis com notas de rodapé dando detalhes, esclarecendo, completando a abordagem da descrição do testemunho, o que se constitui interessante numa perspetiva de esclarecer dados técnicos ou mesmo dar opiniões mais pessoais sobre determinados relatos feitos ao longo do livro, um olhar que se reflete na escrita com opinião médica/cientifica representando um manancial de informações que complementam a narrativa.
Em minha opinião alguns destes comentários seriam dispensáveis. No entanto, mesmo saltando estas notas não nos afastamos da leitura do relato essencial.
Numa segunda parte, Anne Poiré procura respostas concretas para os problemas enfrentados pelas famílias afetadas por esta doença. Além do caso particular de Jeremy, ilustra com reflexões realizadas em torno de outras situações, o sofrimento vivido, respostas inadequadas, a ignorância, o silêncio consentido, bem como a perspetiva histórica do pensamento social do fenômeno e questões pertinentes sobre a medicação e a influência das empresas farmacêuticas.
Constitui-se uma valiosa ferramenta de informação, acessível, relatada com base na experiência, destacando a essência do que se precisa saber sobre a doença, modalidades de atendimento, de modo a impedir o isolamento. Tendo como premissa que uma sociedade é avaliada pelo modo como trata os indivíduos mais vulneráveis, este livro alerta para a necessidade de se criar uma rede de "consciência" para uma mudança racional "social". A conceção do individuo e da sociedade deve mudar de modo a melhorar a vida de quem sofre de doença mental, bem como da família e dos que os rodeiam e amam.
Será desnecessário acrescentar que foi um prazer, ler este livro onde Anne Poiré se entrega com tamanha dedicação à narrativa, bem documentado com informações pertinentes e sobretudo com autenticidade recheada de sensibilidade e subtileza que coincide com a sua personalidade. A história de Jérémy sacode o leitor, não deixa ninguém indiferente ao testemunho notável perturbador e pungente. Pode ajudar fornecendo orientação para as famílias no seu aspeto prático, como o léxico no final, endereços úteis e bibliografia relacionada.
Quem tiver interesse em saber mais sobre esta autora pode visitar o seu site em: http://annepoire.free.fr/. Pelo facto de não existir este livro em Portugal, quem o desejar deve contactar :anne.poir@wanadoo.fr.
Elvira Cristina Silva

in: pg28 da Revista Educação Inclusiva - novembro 2012

Traduction proposée par Elvira Cristina Silva elle-même sur son blog portugais :


Pour cher amie Anne Poiré:
J’ai  trouvé ce livre, meilleur dire, l'auteur m'a amené à la rencontrer, à l'occasion d'une visite à l'une de ses expositions.

Voici une recension faite et publiée dans le magazine « Educação Inclusiva » traduit en français, pour permettre la lecture par Anne Poiré. J'espère que cela est une traduction bien faite…


La lecture de ce livre n'est pas facile, non pour être écrit en français, mais pour l'effet perturbateur du témoignage qui l'auteur Anne Poiré rapports, des témoignages de l'expérience réelle vécue par une mère. La mère de Jérémy, illustrant un passage pour la vie de un jeune en difficulté dans ses vingt-deux ans pour le monde, à partir des signale  prédicteurs infantiles jusque aux comportements les plus troublants de l'adolescence, avec un diagnostic de schizophrénie. «J'ai une colère terrible, en moi. J'ai beau aimer Jeremy, je n'accepte pas son comportement» (p. 22). «Il dévore toute mon énergie» (p. 38). «Notre relation oscille sans arrêt entre agressivité, indifférence, rébellion» (p. 45).

L’œuvre est écrit dans la première personne. Dans chaque ligne de ce livre, Il est nécessaire fréquent d'arrêter de lire, de comprendre le sens de la maladie à long terme et ce qu'elle est vraiment, pour ceux qui vivent dans une relation avec la communauté médical en particulier et la société en général.

Ce livre parle, en premier lieu, comment tous les membres de la famille sont touchés par le problème, tout en conduisant à des situations délicates qui causent le niveau d'isolement social. Favorise une réflexion sur le système de santé, le système juridique et le soutien social, comment ils fonctionnent et ce qui doit être fait, des situations réelles d'une famille qui s'occupe quotidiennement de cette expérience, alerter le lecteur sur la nécessité d'une autre organisation sociale, un autre regard. Un regard qui montre la réalité des difficultés accrues des individus et des familles dont ils doivent tenir compte et proposer des mesures pour les aider efficacement, ainsi que ceux qui vivent autour d'eux.

Dans la préface, Jean Canneva, (à la date de l'édition du livre, Président de UNAFAM - Union Nationale des Amis et Parents de le psychique malade) se réfère à l'œuvre comme un livre «public», ce qui peut intéresser a ceux qui ont tout à apprendre sur maladie, même pour ceux qui ont déjà une idée à ce sujet, car il ajoute objectivité et la compétence de ceux qui vivent à la première personne.

Cet livre, se fait en collaboration avec le Dr. Olivier Louis avec des notes donnant des détails, clarifier, compléter l'approche à la description du témoignage, ce qui constitue une perspective intéressante pour clarifier les données techniques ou même de donner plus d'opinions personnels au sujet des rapports de certains faits tout au long du livre, un regard qui se reflète dans l'opinion écrite avec médical / scientifique représente une source d'informations qui complétant la narration.

À mon avis, certains de ces commentaires étaient dispensables. Cependant, même à sauter ces notes vous obtenez le que concerne l’essentiel du thème.
Dans la deuxième partie, Anne Poiré donne des réponses concrètes à la demande des problèmes rencontrés par les familles touchées par cette maladie. Au-delà le cas particulier de Jeremy, ce livre illustre les réflexions faites autour d'autres situations, les souffrances endurées, des réponses inadéquates, l'ignorance, le silence consenti, et la perspective historique du phénomène de la pensée sociale et les questions pertinentes au sujet de l'influence de médicaments et de les compagnies pharmaceutiques.

Il constitue un outil d'information précieux, accessible, a rapporté basée sur l'expérience, en soulignant l'essence de ce que vous devez savoir sur les modalités de traitement des maladies, afin d'éviter l'isolement. Avec l'hypothèse selon laquelle une société se mesure à la façon dont elle traite les personnes les plus vulnérables, ce livre attire l'attention sur la nécessité de créer un réseau de «conscience» pour un changement rationnel "social". La conception de l'individu et de la société doit changer afin d'améliorer la vie des personnes souffrant de maladie mentale ainsi que leurs familles et ceux qui les entourent et les aiment.

Inutile d'ajouter que ce fut un plaisir à lire ce livre, où Anne Poiré avec tant de dévouement à la narration, bien documenté de l'information pertinente, notamment avec l'authenticité et pleine de subtilité et de sensibilité qui correspond à leur personnalité. L'histoire de Jeremy secoue le lecteur, ne laissera personne indifférent pour assister troublant et poignant remarquable. Ce livre constitué un support d`aider en donnant des conseils aux familles dans leur aspect pratique, comme le lexique à la fin, des adresses utiles et une bibliographie associée.

Ceux qui sont intéressés à en apprendre plus sur cet auteur peut visiter son site à l'adresse: http://annepoire.free.fr/. En raison de ce livre n'existe pas au Portugal, celui qui voulu s’adresser à: anne.poir @ wanadoo.fr

Elvira Cristina Silva




http://booknode.com/histoire_d_une_schizophrenie___jeremy,_sa_famille,_la_societe_086696/comments

Par Imíonn_siad le 2011-01-29 17:14:48
l'histoire de Jérémy, un schizophrène mort à moins de 25 ans. Son parcours est terrifiant. Et celui de sa maman, qui relate les différentes étapes de sa vie, ne peut laisser indifférent. La deuxième partie est plus élargie, évoquant de nombreux autres cas, le rapport au travail, aux différents traitements, l'environnement, les premiers symptômes comme les conséquences, notamment sociales de cette maladie... Préfaces et notes complètent l'aperçu, c'est vraiment un livre épatant ! Un dialogue s'instaure, original, entre l'auteur - représentant des familles - et le Docteur Louis, miroir du monde médical. C'est à la fois un livre grand public, et spécialisé, contenant de nombreuses informations.


Sur  son blog, Zarafouchtra ne m'oublie pas !

http://zarafouchtra.blogspot.com/


Et plus précisément :
http://zarafouchtra.blogspot.com/2008_11_01_archive.html

Pour avoir une idée de ce qui vous attend sur ce blog,
voici la fin de son article :


(...) Quant à la souffrance quotidienne des malades, de l'entourage, il est lui aussi nié, alors que chaque cas, chaque mort ou suicide  est un cri d'alarme. Cri dérisoire que nul ne veut entendre.

Parmi ces cris au secours, un livre remarquable :
"Histoire d'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société". (éditions Frison-Roche - juin 2008. Préface Jean Canneva. Illustration de couverture Guallino, Fable du Chemin, 1989)
L'auteur, Anne Poiré, décrit un voyage au coeur de la schizophrénie, à travers le regard d'une maman dont le fils est malade. Impuissante, ignorante de la maladie et des attitudes à adopter, désarmée face aux "psy" et leur mutisme, cette mère accompagne son fils avec amour et tendresse jusqu'à la mort. Histoire vraie. Authenticité de l'écrit. L'écrivaine raconte, réagit, dénonce l'incurie médicale et de la société qui préfère ignorer ses failles. Elle appelle à un autre système de soins, pour un autre regard, pour une autre organisation sociale. Le Docteur Olivier Louis, psychiatre et spécialiste de la schizophrénie, annote l'ouvrage et donne, comme dans une oeuvre musicale, un contre-point, un contre-chant qui tempère, précise, clarifie, reprend, non pour contredire mais pour compléter l'approche. À la subjectivitié du récit, il ajoute l'objectivité de l'expertise.
D'autres réflexions de ce type existent, d'autres personnes notamment au sein d'associations, telles l'UNAFAM (Union Nationale des Amis et FAmilles des Malades psychiques.) ont compétence pour en parler. Il serait urgent que sur ce point le ministère amorce une démarche de réflexion, écoute l'ensemble des acteurs et définisse une politique cohérente de santé mentale pour la décennie à venir. Est-ce trop exiger ? Il est si simple de se contenter de "surveiller et punir". (Allusion au titre du livre de Michel Foucault - Editions Gallimard 1975)

J'ai eu le plaisir de lire cet ouvrage dès son premier jet et même de suggérer à Anne Poiré - amie de longue date - des ajouts et des ajustements. Non sans quelque réticence, Anne a patiemment réécrit des pages, avec intelligence et finesse. J'ai apprécié le résultat final.  Puisse-t-il être utile !
Sinon je continuerai à enrager...

Zarafouchtra


Pour tout lire :
http://zarafouchtra.blogspot.com/

ou plus exactement
http://zarafouchtra.blogspot.com/2008_11_01_archive.html

Et puis ?

Sur  http://www.actualitte.com/actualite/5632-Histoire-dune-schizophrenie-Anne-Poire.htm


Accueil > Littérature > Edition
 
Histoire d'une schizophrénie, le livre qui donne la parole aux familles touchées par ce mal
Anne Poiré a voulu éclairer d’un point de vue nouveau une maladie mal connue du grand public.

Au travers de son ouvrage, Anne Poiré laisse pleinement s’exprimer les familles qui sont confrontées à cette maladie mentale. Plus précisément, l’auteure a choisi d’adopter le « je » pour écrire la première partie de ce livre témoignage.

Un témoignage à la 1ère personne :

Après avoir recueilli les paroles d’une mère qui a vu vivre et mourir son enfant schizophrène, Anne Poiré a pris la plume pour porter à la connaissance du public la réalité, le quotidien d’une famille face à la maladie.

Ce choix tranche avec le discours habituel du milieu médical sur la schizophrénie. Cette immersion totale dans la famille de Jérémy atteint par la maladie permet de mieux appréhender la souffrance des proches, leur cheminement aux côtés de leur enfant.

Dans une seconde partie, Anne Poiré a souhaité apporter des réponses concrètes à tous les problèmes qui se posent aux familles touchées par ce mal. Dépassant le cas particulier de Jérémy, l’auteure illustre son propos par des réflexions menées autour de centaines d’autres cas.

Faire mieux connaître un mal qui touche 1 % de la population :

Anne Poiré souhaite donner de la voix pour que la schizophrénie soit davantage comprise. Le mieux est encore de lui laisser la parole :

« L’'OMS classe la schizophrénie parmi les 5 maladies les plus invalidantes. En France, les troubles psychiques sont la première cause d'’invalidité et la deuxième cause d'’arrêt de travail et à l'’origine d’'une forte mortalité… Or cette maladie relativement fréquente (1 % de la population) est vraiment très très mal connue. »

« Les clichés sont nombreux à son égard. Ce livre permet d'approcher les symptômes et les éléments actuels afin de soulager les malades et leurs familles. Si je ne cache pas les difficultés importantes auxquelles se heurtent malheureusement les familles, je propose aussi des mesures simples qui pourraient aider les malades comme ceux qui les entourent. »

« Ce témoignage très émouvant est préfacé par Jean Canneva, président de l'Unafam, l'association nationale des familles ayant un membre souffrant de troubles psychiques. Même si l'éditeur est médical, il s'agit là d'un ouvrage "grand public", qui peut intéresser ceux qui ont tout à apprendre sur la maladie, comme ceux qui ont déjà une idée sur la question. »

Histoire d'une schizophrénie d’Anne Poiré est paru en juin 2008 chez Frison Roche éditions (208 pages, 20 €).



Rédigé par Victor de Sepausy, le dimanche 02 novembre 2008 à 10h12


Pasquet
Intervenu le vendredi 14 novembre 2008 à 18h32

ce livre est à lire impérativement par tous,car la société entière est concernée.j'ai beaucoup appris en lisant ce livre.le combat de cette mère est boulversant,et combien de familles,vivent ce calvaire?bravo à l'unafam dont le rôle est important pour soutenir ces familles,mais apparemment ce n'est pas suffisant...il serait temps que d'autres mesures soient prises pour soulager les souffrances de tous ces malades et de leurs proches.merci à Anne Poiré pour ce magnifique ouvrage


Raoul
14/11/2008 - 18:39
à LIRE absolument

Tout le monde devrait lire ce livre, les parents, les enfants, les profs, les soignants... On peut grâce à cette histoire comprendre ce qu'est la maladie, pour de vrai, pas seulement dans la théorie des ouvrages médicaux.
C'est un très beau témoignage, sur ce que peut endurer une mère. Et la preuve qu'il faudrait réformer la psychiatrie, en profondeur.



article qui paraît aussi sur  :
http://www.newstin.fr/tag/fr/85450939



Sur le site  du journal  l'Express
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-victime-d-un-schizophrene-temoigne-qu-on-reconnaisse-qu-il-s-est-passe-quelque-chose_701874.html

Eric - 14/11/2008 17:51:02
Il faut lire le livre "Histoire d'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société " d'Anne Poiré, publié aux éditions Frison-Roche ce printemps : elle donne la parole aux familles, qui voudraient que les malades puissent connaître de vrais soins... Les proches aussi souffrent et elle le raconte avec des dialogues et des scènes inoubliables. Elle essaie de mieux faire connaître la maladie, pour que la situation puisse évoluer, au mieux. Son livre est très émouvant, et par les annotations avec le psy on voit bien que tout n'est pas rose dans la psychiatrie d'aujourd'hui, qu'il faut réformer bien des points. Lisez ce livre, vous verrez...



Sur Amazon :
Un livre utile !
Pour ceux qui connaissent les troubles psychiques comme pour ceux qui ont tout à en apprendre, voilà un livre utile : quand les familles dialoguent avec les médecins, on découvre les dessous de la maladie. Dans une première partie très émouvante Anne Poiré raconte l'histoire de Jérémy, un schizophrène mort à moins de 25 ans. Son parcours est terrifiant. Et celui de sa maman, qui relate les différentes étapes de sa vie, ne peut laisser indifférent.

La deuxième partie est plus élargie, évoquant de nombreux autres cas, le rapport au travail, aux différents traitements, l'environnement, les premiers symptômes comme les conséquences, notamment sociales de cette maladie... Préfaces et notes complètent l'aperçu, c'est vraiment un livre épatant ! Un dialogue s'instaure, original, entre l'auteur - représentant des familles - et le Docteur Louis, miroir du monde médical. C'est à la fois un livre grand public, et spécialisé, contenant de nombreuses informations.

5.0 étoiles sur 5 Histoire de vies 18 mai 2013
Par pomme
Format:Broché|Achat authentifié par Amazon
Une description quasi clinique de la vie chaotique d'un schizophrène sévère, de l'incompréhension des tiers en dehors de la famille de la réalité et de la souffrance de la maladie, de l'inadaptation fréquente des institutions pour aider simplement les patients a fortiori les familles. C'est très bien écrit et documenté. Les commentaires en bas de page sous forme de remarques du médecin ayant suivi le patient sont en revanche assez pénibles à lire. D'abord par la taille des lettres très petite, et par leurs platitudes. Beaucoup ne font qu'enfoncer des portes grandes ouvertes, et accumulent les poncifs les plus éculés. Cela confirme s'il en était besoin le besoin de remise à niveau des informations et des pratiques face à cette maladie. Bref, il manque une vision médicale un peu plus solide, moins anecdotique, nettement plus moderne, simplement structurée et documentée, pour informer de l'état des connaissances actuelles sur cette maladie.


Sur  http://schizo.sosblog.fr/Premier-blog-b1/Histoire-d-une-schizophrenie-Anne-Poire-Frison-Roche-b1-p46604.htm#c_123

Voilà un livre réussi, qui parle avec émotion de la vraie réalité de la maladie, pour les familles comme pour les personnes qui en sont atteintes. Après le témoignage, plein de conseils pratiques, précis, et des notes par un psychiatre qui semble à l'écoute des proches.


Sur Schizososblog
http://schizo.sosblog.fr/Premier-blog-b1/Histoire-d-une-schizophrenie-Anne-Poire-Frison-Roche-b1-p46604.htm#comments
18 OCT 2008 - 16:18:46
"Histoire d'une schizophrénie", Anne Poiré, Frison-Roche
Résumé
Témoignage d'une mère sur la maladie de son fils qui l'a conduit à la mort et exposé explicatif et polémique sur cette maladie et les difficultés qu'elle provoque.

Commentaire de: Carmine Laurence [ Visiteur ]
Voilà un livre réussi, qui parle avec émotion de la vraie réalité de la maladie, pour les familles comme pour les personnes qui en sont atteintes. Après le témoignage, plein de conseils pratiques, précis, et des notes par un psychiatre qui semble à l'écoute des proches.


Sur Alapage Jean et Françoise écrivent :

« Un livre utile » - sa note : 10/10
« J'ai beaucoup aimé ce livre, très utile pour mieux comprendre la schizophrénie. Le point de vue des familles est enfin abordé ! La première partie se lit comme un roman, puisqu'elle raconte l'histoire tragique d'un garçon, malheureusement très malade. Son parcours est terrifiant ! La deuxième partie permet de connaître la situation actuelle, aussi bien pour les soins que pour l'environnement du malade et de sa famille. Les préfaces et les notes complètent ce tour d'horizon, très enrichissant, et émouvant, qui donne à réfléchir. Ce livre est à la fois "grand public" et riche, contenant de nombreuses informations - essentielles - sur cette maladie mal connue. Je l'ai déjà recommandé à plein d'amis, touchés ou non par la maladie, soignants ou familles... voire malades eux-mêmes ! »


« à lire absolument » - sa note : 10/10
« Pour ceux qui désirent connaître la schizophrénie, du point de vue des familles, rien ne vaut un vécu. L'histoire de Jérémy, confiée par sa mère, est poignante de vérité. Lisez ce livre pour enfin comprendre ce qu"est cette maladie. »

Nantilus
Portail documentaire de l'université de Nantes
Schizophrènes -- Cas, Études de
Schizophrénie -- Récits personnels


Chez Decitre Françoise écrit :     
A lire absolument *****  
Pour ceux qui désirent connaître la schizophrénie rien ne vaut le vécu. Ce récit, du point de vue de la famille, fait comprendre ce qu'est exactement cette maladie. La vie de Jérémy en témoigne. Lisez ce livre bouleversant de vérité.


Chez chapitre.com Fabienne écrit :
Jérémy : un témoignage bouleversant.  ***** 10/10
Pour tous ceux qui désirent connaître la schizophrénie le vécu de Jérémy et celui de sa maman permettent de comprendre ce qu'est la schizophrénie au sein des familles. Dans ce livre, la parole est donnée aux familles en souffrance. Un psychiatre l'a annoté pour donner des explications et son avis pour clarifier si nécessaire. Si vous désirez connaître ou mieux comprendre ce qu'est la schizophrénie, lisez impérativement ce livre.

Librairie Mollat et Sauramps
Résumé
Témoignage d'une mère sur la maladie de son fils qui l'a conduit à la mort
et exposé explicatif et polémique sur cette maladie et les difficultés qu'elle provoque.

Unithèque-Médecine la librairie spécialisée  :
Sommaire :
L'HISTOIRE DE JÉRÉMY :
- La découverte de la maladie ;
- L'enfance de Jérémy ;
- L'adolescence de Jérémy ;
- Les étapes suivantes : adaptation à la schizophrénie ;
- Chronique d'un deuil annoncé ;

LES SCHIZOPHRÉNIES EN FRANCE AU DÉBUT DU XXIÈME SIÈCLE :
- L'origine de ce projet ;
- La maladie ;
- Conséquences de la maladie ;
- Schizophrénie et société ;
- Les systèmes de soins ;
- Quelques propositions ;

ANNEXES :
- Les mesures de protection des biens ;
- Adresses utiles.

La librairie Camponovo de Besançon et la librairie Liber proposent en ligne
la présentation de l'éditeur :

Histoire d'une schizophrénie
Jérémy, sa famille, la société
L'histoire de Jérémy, schizophrène, telle qu'elle a été vécue par sa mère, est le sujet de ce livre. Les malades se reconnaîtront dans ces pages, mais aussi les familles, qui vont être confrontées à des bouleversements extrêmes.
Quelle attitude adopter et faut-il tout accepter ?
La réponse est dans cet ouvrage, et nous permet de vivre la schizophrénie de l'intérieur, et en vrai, pour essayer de comprendre ce que sont les troubles psychiques.
Un autre regard sur la schizophrénie est porté par Anne Poiré et le Docteur Olivier Louis dans la seconde partie du livre. C'est une réflexion sur ce que permettent ou devraient permettre le système de soins, mais aussi le système juridique, et l'accompagnement social ou associatif.
Les familles et les schizophrènes eux-mêmes se cognent de toutes parts à l'incompréhension, à la méconnaissance, à l'hostilité, si ce n'est à l'indifférence. Les uns et les autres doivent être aidés et reconnus et c'est tout le projet de ce livre.
Jean Canneva, Président de l'UNAFAM, dit que l'essentiel de son message est dans la nouvelle manière de reconnaître les personnes confrontées à ce que l'on appelle les « pathologies de la liberté ».


À la librairie Dialogues, Jean conseille ce livre en lui octroyant 5 étoiles :
J'ai beaucoup aimé ce livre, très utile pour mieux comprendre la schizophrénie. Le point de vue des familles est enfin abordé ! La première partie se lit comme un roman, puisqu'elle raconte l'histoire tragique d'un garçon, malheureusement très malade. Son parcours est terrifiant ! La deuxième partie permet de connaître la situation actuelle, aussi bien pour les soins que pour l'environnement du malade et de sa famille. Les préfaces et les notes complètent ce tour d'horizon, très enrichissant, et émouvant, qui donne à réfléchir. Ce livre est à la fois "grand public" et riche, contenant de nombreuses informations - essentielles - sur cette maladie mal connue. Je l'ai déjà recommandé à plein d'amis, touchés ou non par la maladie, soignants ou familles... voire malades eux-mêmes !

Sur la site d'APARU :
Poiré, Anne - Histoire d'une schizophrénie, Jérémy, sa famille, la société.
Accompagner et soigner le schizophrène malgré ses résistances, trouver des solidarités et des points d'appui (auprès des proches, des associations, des médecins, des magistrats...), telle est la raison d'être de ce livre à deux voix. Un psychiatre y a collaboré en commentant au fur et à mesure les comportements ou les réactions de chacun.
En lisant ce témoignage, et si on est confronté soi-même à une situation idéntique, alors on se sentira mieux armé, capable d'anticiper et de comprendre, capable d'agir pour éviter le pire.
2008 - Editeur:  Frison-Roche - ISBN : 978-2-87671-516-5


Sur la site du journal France-Soir :
http://www.francesoir.fr/index.php/faits-divers/2008/11/14/grenoble-le-desequilibre-etait-multirecidiviste.html
Patrice, le vendredi 14 novembre 2008 à 18:28 Patrice
    Une fois de plus on parle de cette maladie au moment de la crise, de la tragédie. Et si on se renseignait un peu sur le quotidien des malades, des familles... avant les catastrophes ? Lisez "Histoire d'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société" d'Anne Poiré. Ce récit poignant fait découvrir la "vraie vie" des malades et de leurs proches par un témoignage, du point de vue d'une mère. L'auteur pointe les dysfonctionnements de la psychiatrie et propose quelques solutions à envisager, d'urgence. Oui, une réforme paraît nécessaire... et déjà, cherchons à comprendre ce qu'est cette maladie méconnue !!!


- J'ai aussi parfois réagi sur Internet, suite à des articles.

Comme sur Agoravox
http://www.agoravox.fr/auteur/anne-poire
 
Par Anne Poiré 20 décembre 2008 09:10

Je suis bien d’accord avec l’auteur de cet article : rétablir une réelle formation psychiatrique pour les infirmiers - voire les médecins !!! - et multiplier les moyens humains paraît une nécessité, afin, notamment, de pouvoir envisager des soins à domicile pour les malades les plus en souffrance. Surtout que ces patients souvent dans le déni se rendent difficilement au CMP ou en consultation. Leur maladie les empêche de demander de l’aide. Et, de ce fait, ils se mettent en danger.
Lorsque j’ai écrit "Histoire d’une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société", publié il y a quelques mois aux éditions Frison-Roche, j’ai cru que cet état des lieux, qui donne la parole aux proches, allait faire bondir les soignants car par le récit poignant de la vie de ce jeune schizophrène (la première partie du livre), je pointe bien des dysfonctionnements. Bien au contraire ! Les infirmiers, les psychiatres, les ergothérapeutes, les assistantes sociales... se reconnaissent dans ce tableau hélas très réaliste. Eux aussi sont en souffrance, demandent à ce que leur travail, difficile, soit reconnu. Il est important d’écouter ce qu’ils ressentent, de dialoguer, et non pas de se cantonner à des idées reçues, trop souvent fausses, quant aux troubles psychiques.
Dans mon livre, je parle beaucoup de l’Unafam, une association de familles ou amis ayant un membre touché par la maladie... Le président, Jean Canneva, évoque avec beaucoup de finesse non seulement ce qui est, mais ce qui devrait être. Si on l’écoutait un peu, je pense que la société pourrait enfin avancer dans une direction plus humaine, avec efficacité, et pour le bien du plus grand nombre !
À une époque où on stigmatise sans nuance la violence des schizophrènes, faut-il le rappeler : c’est contre eux-mêmes que ces malades font le plus de mal... Ils se détruisent, souvent. S’ils étaient un peu plus entourés, leur situation serait bien moins dramatique. Jérémy ne serait pas mort, aujourd’hui, s’il avait pu être aidé par des soignants suffisamment nombreux et préparés à lutter contre la maladie...

Car le seul ennemi, rappelons-le, c’est la MALADIE.

Le débat actuel permettra peut-être (soyons optimistes !) à la psychiatrie d’évoluer, d’aller dans le BON SENS. Je ne souhaite qu’une chose : que mon livre soit dépassé, rapidement, que l’on puisse dire : "Ce n’est pas possible ! C’était ainsi, alors, au début du XXIe siècle ?" Oui ! Pourvu que ce témoignage puisse très vite paraître incroyable...

Anne Poiré


Sur Amazon


Un bon livre, 2 mars 2013
Par
Anonyme76 (France) - 

Ce commentaire fait référence à cette édition : Histoire d'une schizophrénie : Jérémy, sa famille, la société (Broché)
Anne Poiré n'est pas schizophrène elle-même mais elle a fait un excellent travail de recherche sur le sujet.
Ce livre est très précis quant à certains symptômes de la schizophrénie. On sent aussi une grande compassion vis-à-vis des familles en souffrance. Le parcours de Jérémy est assez caractéristique des parcours de personnes schizophrènes. Bravo à l'auteur.



Histoire d'une schizophrénie -
Jérémy, sa famille, la société


aux éditions Frison-Roche
texte préfacé par Jean Canneva
président de l'Unafam

et annoté par le Dr Olivier Louis
psychiatre des hôpitaux

a eu lieu une lecture-présentation par l'auteur


le mardi 17 juin 2008


dans la salle de réunion de l'Unafam,

19 rue Augagneur
 
à Roanne

Un souvenir de l'événement,
en présence de plus de 100 personnes ?




- Une très touchante exposition a également eu lieu
fin juin 2008, à Marly-le-Roi,
dans le cadre des Journées Nationales de l'Association pour l'Autobiographie, l'APA, consacrées au thème du rêve .

J'avais présenté des panneaux associant des citations sur le sujet, des textes tirés du livre, un poème écrit par la maman de Jérémy
et de très belles photographies de ce dernier.


Le titre de l'exposition ? :

La schizophrénie,
un cauchemar dont - pour l'instant - on ne se réveille pas


En novembre 2008
signature à la librairie "Le Carnet à spirales",
à Charlieu, dans la Loire.

Jean-Baptiste Hamelin - le libraire - a fait passer ce message à tous ses lecteurs :

SAMEDI 22 NOVEMBRE
ANNE POIRE
 
Bonjour à vous.
Un grand sourire, ce samedi 22 novembre, à la librairie Le Carnet à spirales, avec la venue d'Anne Poiré.
Deux solutions s'offrent à vous :
soit vous connaissez Anne et vous prendrez plaisir à la revoir,
soit vous la découvrirez pour la première fois et serez, à coup sûr, ravis de la rencontre.
 
 
Parce que tout le monde peut être touché...

Anne Poiré dédicacera son livre  Histoire d’'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société (éditions Frison-Roche 2008)

 
Certes, il existe des livres sur cette maladie. Mais très rares sont ceux qui donnent la parole aux familles.
L'auteur a recueilli ici le témoignage d'une mère. Elle raconte à la première personne les difficultés de Jérémy et de sa famille, au fil d'événements authentiques. Poignants.
Après ce récit extrêmement émouvant, une deuxième partie complète la présentation de la schizophrénie, de façon plus technique. Le logement, le travail, les soins sont abordés. De très nombreux autres cas, concrets, précis, illustrent aussi bien les symptômes que les conséquences, notamment sociales, de ce qui devient souvent terrible handicap. Après cet état des lieux, l'auteur élabore quelques propositions afin que la situation puisse enfin s'’améliorer. C'est urgent !

Ce témoignage est aussi original car à plusieurs voix : face à l'’imprévisibilité et l’'étrangeté, si déstabilisantes, associées à cette maladie, les notes et commentaires d'un psychiatre auteur de plusieurs livres destinés aux soignants et aux familles - le Docteur Louis - viennent éclairer les aspects parfois dramatiques de certaines situations.

Cet ouvrage utile s'adresse à tous les lecteurs.

À la fois le grand public, qui peut ainsi changer son regard sur la question. Tout le monde peut un jour ou l'autre être concerné... Et ceux qui connaissent déjà la schizophrénie pourront continuer à découvrir cette maladie surprenante, classée par l'OMS parmi les 5 maladies les plus invalidantes.

Le livre est préfacé par Jean Canneva, président de l’'Unafam, l'Union nationale des amis et familles de malades psychiques.
Il faut savoir qu'en France, les troubles psychiques sont la première cause d'’invalidité et la deuxième cause d'’arrêt de travail. Ils sont également à l’'origine d’'une forte mortalité…. Ce livre permet d'approcher les difficultés importantes auxquelles se heurtent malheureusement les familles, tout en proposant des mesures simples qui pourraient aider les malades comme ceux qui les entourent. Cette signature à la Librairie Le Carnet à Spirales de Charlieu peut donc permettre de découvrir une maladie aussi fréquente que le diabète (1 % de la population) mais vraiment très mal connue. N'hésitez pas à venir rencontrer l'auteur durant toute la matinée du samedi 22 novembre.
 
 
Anne Poiré,
lors de cette matinée, mais aussi le mercredi 10 décembre (après-midi),
sera heureuse de vous présenter ses autres ouvrages :
jeunesse, art... : varions les plaisirs (de qualité)...
 
VENEZ NOMBREUX ET HEUREUX !!!
 
 
Je vous invite également, les fêtes de fin d'année se rapprochant, à réserver les ouvrages que votre Père Noël, souhaite offrir,
afin de limiter les déceptions, les ruptures de stock et l'attente.
 
Enfin, nous vous préparons des surprises à la librairie :
nouvel aménagement, rayon CD étoffé, nouveau choix de cartes et de carnets...
A partir du 26 novembre
 
 
 
A BIENTOT - BONNES LECTURES...
 





D'autres extraits :


1e partie :

(...) Je peux essayer de minimiser mes peurs, ma fille n’est pas dupe. Lors-
que je ne parle pas de Jérémy, il est évident que j’y pense encore. Il occupe tout
mon espace mental, même quand tout va bien, en apparence. Alors là…
À ses yeux, c’est un délinquant. Il ne mérite pas que l’on s’attarde sur lui.
Je me fâche, tendue, contre ma fille : Mais non, il est MALADE ! Même avec
les points sur les «i», comme ça, peut-elle admettre combien la schizophrénie
a pu prendre le dessus sur certains aspects de la personnalité de son frère ? Je
n’ai jamais ressenti de honte, ni de gêne, me dit-elle. Mais Carole se passerait bien
d’avoir un frangin au parcours aussi désordonné. Ce n’est pas que je me désinté-
resse de lui, non. Carole se protège. Elle défend aussi ses propres enfants. Pas
question qu’il vienne à la maison en état d’ébriété, ou qu’il fume chez elle, il le
sait. Jérémy, tu enlèves ta casquette. Et tu dis bonjour, gentiment. Sinon, s’il ne res-
pecte pas ce minimum de civilité, il sait qu’il n’est pas le bienvenu. (...)

Extrait de la 2e partie :
Les premiers à nier la maladie sont les malades eux-mêmes. Ils refusent très souvent les soins et vont jusqu’à retourner le problème. Ils lancent souvent à leurs proches, inquiets pour eux, voire à l’équipe médicale qui tente de les aider : C’est toi qui devrais te faire soigner.  (...) L’incapacité à solliciter de l’aide paraît proportionnelle à l’intensité des troubles. Plus la personne est malade, moins elle est capable de demander des soins. 


Extrait de la 1e partie :


Pour Carole - quand il naît – c’est vraiment le petit frère idéal, celui dont toutes les grandes sœurs rêvent. Le parfait bambin. C’est après que ça devient plus compliqué... Cet enfant atypique ne sait pas jouer. Je constate que, contrairement à son aînée, il n’est pas pressé de grandir. Les jeux éducatifs ne l’intéressent pas.  (...)


Extrait de la préface de Jean Canneva :

(...) Dans les familles, l’”hyper-vigilance” vis-à-vis du proche malade
crée, le plus souvent, une “sous vigilance” vis-à-vis de soi-même et des autres membres de la famille”


=> C’est en partie pour cette raison que j’ai écrit ce livre.

Même si je ne suis pas la mère de ce garçon, évoqué au fil de la première partie,

même si je ne suis pas soignante (ou surtout pour cela !),

il me semblait important de prendre en compte la souffrance,

la misère des familles.

D’en témoigner. 


Et puis une information importante...


Le docteur Olivier LOUIS a écrit un autre livre, qui peut aussi vous intéresser :

Vivre avec des troubles bipolaires de l'humeur
éditions Frison-Roche
2008
avec une couverture de
Florence Cestac
   


Au fait, l'Unafam évoque sur son site l'un et l'autre ouvrages :
http://pagesperso-orange.fr/unafam.95/BDC%20POIRE.pdf


L’histoire de Jérémy, schizophrène, telle qu’elle a été vécue par sa mère, est le sujet de ce livre.
Les malades se reconnaîtront dans ces pages, mais aussi les familles, qui vont être confrontées à
des bouleversements extrêmes.
Quelle attitude adopter et faut-il tout accepter ?
La réponse est dans cet ouvrage, et nous permet de vivre la schizophrénie de l’intérieur, et en vrai,
pour essayer de comprendre ce que sont les troubles psychiques.
Un autre regard sur la schizophrénie est porté par Anne Poiré et le Docteur Olivier Louis dans la
seconde partie du livre. C’est une réflexion sur ce que permettent ou devraient permettre le sys-
tème de soins, mais aussi le système juridique, et l’accompagnement social ou associatif.
Les familles et les schizophrènes eux-mêmes se cognent de toutes parts à l’incompréhension, à la
méconnaissance, à l’hostilité, si ce n’est à l’indifférence. Les uns et les autres doivent être aidés et
reconnus et c’est tout le projet de ce livre.







Quelques événements encore où il a été question de
Histoire d'une schizophrénie ?

Le colloque "Fratrie et Handicap" de Saint-Herblain (Loire-Atlantique)
Salle de la carrière, 1 place Océane.

C'était en mars 2009.

Lorsque le handicap surgit dans une famille, ce n'est pas simplement la personne concernée qui est touchée,
mais c'est également l'ensemble des membres de cette famille.
Les frères et les sœurs sont en "première ligne".
Bien souvent ils restent silencieux, un peu dans l'ombre et pourtant, ils ont tant de choses à nous dire...
Interventions de chercheurs, de frères et de sœurs, et de professionnels.

- Dédicaces d’Anne Poiré pour “Le journal de ma sœur” aux éditions du Seuil, “Histoire d’une schizophrénie – Jérémy, sa famille, la société” aux éditions Frison-Roche...  grâce à la librairie Vents d'ouest.



Sympathique moment de dédicace auprès de Marc Voisin.



- Après l’intervention d’Hélène Davtian, de l’Unafam, à 11h15 :
“Paroles de frères, paroles de sœurs. Rompre le silence :
des sœurs et des frères de personnes handicapées se risquent à prendre la parole.”
table ronde animée par la journaliste Estelle Labarthe :
-    Anne Poiré, écrivain, est notamment l’auteur du livre « Le journal de ma sœur » Éditions du Seuil, 2008 et également auteur de "Histoire d'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société", aux éditions Frison-Roche.
-    Marc Voisin, directeur d’hôpital, est par ailleurs auteur du livre « Pas de verbe », éditions du retour, 2007.
-    Témoignage de deux membres de l'espace frères et sœurs de  l’UNAFAM.





=> Présentation du colloque : http://www.mondealautre.fr/evenements-monde-a-autre.html






On voit sur la gauche notre traductrice en langue des signes,
vraie merveille non seulement durant cette table ronde mais pendant tout le colloque !


Là c'est sur le blog
http://blogsperso.orange.fr/web/jsp/blog.jsp?page=5&blogID=175065#commStartList

Dimanche 22 mars 2009
   
03h29 - Histoire d´une schizophrénie. - Santé-Schizophrénie

Le livre qui donne la parole aux familles touchées par ce mal.

Anne Poiré a voulu éclairer d´un point de vue nouveau une maladie mal connue du grand public.

Un témoignage à la 1ère personne :

Après avoir recueilli les paroles d´une mère qui a vu vivre et mourir son enfant schizophrène, Anne Poiré a pris la plume pour porter à la connaissance du public la réalité, le quotidien d´une famille face à la maladie.

Ce choix tranche avec le discours habituel du milieu médical sur la schizophrénie.

Cette immersion totale dans la famille de Jérémy atteint par la maladie permet de mieux appréhender la souffrance des proches, leur cheminement aux cotés de leur enfant.

Dans une seconde partie, Anne Poiré a souhaité apporter des réponses concrètes à tous les problèmes qui se posent aux familles touchées par ce mal.

Source : www.actualitte.com/actualite/5632-Histoire-dune-schizophrenie-Anne-Poire.htm

La schizophrénie : http://champion20.monsite.orange.fr


Du coup, je suis allée voir la source, que voici :
http://www.actualitte.com/actualite/5632-Histoire-dune-schizophrenie-Anne-Poire.htm

actualité
Histoire d'une schizophrénie, le livre qui donne la parole aux familles touchées par ce mal
Anne Poiré a voulu éclairer d’un point de vue nouveau une maladie mal connue du grand public.

Au travers de son ouvrage, Anne Poiré laisse pleinement s’exprimer les familles qui sont confrontées à cette maladie mentale. Plus précisément, l’auteure a choisi d’adopter le « je » pour écrire la première partie de ce livre témoignage.

Un témoignage à la 1ère personne :

Après avoir recueilli les paroles d’une mère qui a vu vivre et mourir son enfant schizophrène, Anne Poiré a pris la plume pour porter à la connaissance du public la réalité, le quotidien d’une famille face à la maladie.

Ce choix tranche avec le discours habituel du milieu médical sur la schizophrénie. Cette immersion totale dans la famille de Jérémy atteint par la maladie permet de mieux appréhender la souffrance des proches, leur cheminement aux cotés de leur enfant.

Dans une seconde partie, Anne Poiré a souhaité apporter des réponses concrètes à tous les problèmes qui se posent aux familles touchées par ce mal. Dépassant le cas particulier de Jérémy, l’auteure illustre son propos par des réflexions menées autour de centaines d’autres cas.

Faire mieux connaître un mal qui touche 1 % de la population :

Anne Poiré souhaite donner de la voix pour que la schizophrénie soit davantage comprise. Le mieux est encore de lui laisser la parole :

« L’'OMS classe la schizophrénie parmi les 5 maladies les plus invalidantes. En France, les troubles psychiques sont la première cause d'’invalidité et la deuxième cause d'’arrêt de travail et à l'’origine d’'une forte mortalité… Or cette maladie relativement fréquente (1 % de la population) est vraiment très très mal connue. »

« Les clichés sont nombreux à son égard. Ce livre permet d'approcher les symptômes et les éléments actuels afin de soulager les malades et leurs familles. Si je ne cache pas les difficultés importantes auxquelles se heurtent malheureusement les familles, je propose aussi des mesures simples qui pourraient aider les malades comme ceux qui les entourent. »

« Ce témoignage très émouvant est préfacé par Jean Canneva, président de l'Unafam, l'association nationale des familles ayant un membre souffrant de troubles psychiques. Même si l'éditeur est médical, il s'agit là d'un ouvrage "grand public", qui peut intéresser ceux qui ont tout à apprendre sur la maladie, comme ceux qui ont déjà une idée sur la question. »

Histoire d'une schizophrénie d’Anne Poiré est paru en juin 2008 chez Frison Roche éditions (208 pages, 20 €).



Rédigé par Victor de Sepausy, le jeudi 27 novembre 2008 à 19h42




Et ça c'était dans Rue des livres - le livre du jour :
http://www.rue-des-livres.com/quotidien/2008-11-02.html#livre_du_jour

# Histoire d'une schizophrénie, le livre qui donne la parole aux familles touchées par ce mal

Au travers de son ouvrage, Anne Poiré laisse pleinement s'exprimer les familles qui sont confrontées à cette maladie mentale. Plus précisément, l'auteure a choisi d'adopter le « je » pour écrire la première partie de ce livre témoignage.

Un témoignage à la 1ère personne :

Après avoir recueilli les paroles d'une mère qui a vu vivre et mourir son enfant schizophrène, Anne Poiré a pris la plume pour porter à la connaissance du public la réalité, le quotidien d'une famille face à la maladie.

Ce choix tranche avec le discours habituel du milieu médical sur la schizophrénie. Cette immersion totale dans la famille de Jérémy atteint par la maladie permet de mieux appréhender la souffrance des proches, leur cheminement aux cotés de leur enfant.

Dans une seconde partie, Anne Poiré a souhaité apporter des réponses concrètes à tous les problèmes qui se posent aux familles touchées par ce mal. Dépassant le cas particulier de Jérémy, l'auteure illustre son propos par des réflexions menées autour de centaines d'autres cas.

Faire mieux connaître un mal qui touche 1 % de la population :

Anne Poiré souhaite donner de la voix pour que la schizophrénie soit davantage comprise. Le mieux est encore de lui laisser la parole :

« L''OMS classe la schizophrénie parmi les 5 maladies les plus invalidantes. En France, les troubles psychiques sont la première cause d''invalidité et la deuxième cause d''arrêt de travail et à l''origine d''une forte mortalité... Or cette maladie relativement fréquente (1 % de la population) est vraiment très très mal connue. »

« Les clichés sont nombreux à son égard. Ce livre permet d'approcher les symptômes et les éléments actuels afin de soulager les malades et leurs familles. Si je ne cache pas les difficultés importantes auxquelles se heurtent malheureusement les familles, je propose aussi des mesures simples qui pourraient aider les malades comme ceux qui les entourent. »

« Ce témoignage très émouvant est préfacé par Jean Canneva, président de l'Unafam, l'association nationale des familles ayant un membre souffrant de troubles psychiques. Même si l'éditeur est médical, il s'agit là d'un ouvrage "grand public", qui peut intéresser ceux qui ont tout à apprendre sur la maladie, comme ceux qui ont déjà une idée sur la question. »

Histoire d'une schizophrénie d'Anne Poiré est paru en juin 2008 chez Frison Roche éditions (208 pages, 20 €).
2008-11-02 09:16:07

Pour obtenir cet ouvrage, vous pouvez passer par votre libraire préféré, bien sûr,
vous pouvez le réclamer à vos charmantes bibliothécaires...

ou le commander directement à l'éditeur.


Sur son site, non seulement vous trouverez le mail pour le contacter,
mais vous verrez qu' Histoire d'une schizophrénie
se trouve à la rubrique "Mes livres préférés".

Merci monsieur Frison-Roche !





En 2010, pour le Salon de l'Ecrit,
à Commelle-Vernay, dans la magnifique bibliothèque :







Encore une image ?

C'est  à Durcet, au salon de la poésie, après la merveilleuse marche le long du sentier des poètes, où trône une plaque, sur laquelle on peut lire deux de mes textes :



à mes côtés,
Marie-Thérèse, notre charmante hôtesse de Durcet.
Avril 2011



Patrick Joquel et Patrick Guallino, avant l'arrivée des visiteurs sur le "Salon de la poésie et de ceux qui la font", à La Suze, en mars 12. 

Et à Perreux, le 23 et 24 mars 2012

- En 2012 
à Roiffieux en Ardèche :

En février 2013, même avec des sujets aussi graves

c'étaient des Petits bonheurs partagés au Salon de Rives, en Isère




De jolis moments de partage, et même de chaleureuses retrouvailles ! Chaud au coeur...


Nous avons été invités au Salon des Idées pour la Maison
à Saint-Etienne, au Parc des expositions.
C'étaient les 15, 16 et 17 février 2013...



Merci à notre chaleureuse organisatrice pour cette photo souvenir avant l'arrivée des milliers de visiteurs...

Quelques  liens aussi
au Canada...

http://www.schizophrenie.qc.ca/blogue/suggestions-de-lecture-de-la-part-de-lequipe-sqs-avril-2013.html

http://www.lapogee.ca/livres/index.php?ordre=auteur



Cet ouvrage vous a plu,
vous a apporté
des informations ?


Peut-être serez-vous aussi content
de consulter d'autres ouvrages :





- Troubles psychiques / La parole aux familles 


Vous pouvez dès à présent vous procurer ce recueil gratuitement
dans les délégations UNAFAM de chaque département  - version papier -

et en le téléchargeant directement sur Internet dans sa variante électronique  :

http://www.unafam.org/Troubles-psychiques-la-parole-aux.html




- Et peut-être aussi 

- Encore un suicide



Attention, la maison d'édition Kirographaires ayant fait faillite - et pas de mon fait ! -
j'ai dû racheter le stock.

Vous ne trouverez pas cet ouvrage en librairie...

Si vous souhaitez lire ce texte, je peux vous vendre un exemplaire.
N'hésitez pas à me contacter :
anne.poir@wanadoo.fr


La seconde édition d'"Histoire d'une schizophrénie",
à commander dans toutes les librairies, ou auprès de moi-même...
a été rééditée, revue et augmentée en février 2014.

ISBN : 978-2-87671-564-6


Nouvelle édition - 2014  :

Et enfin...
si cet ouvrage vous a touchés,
sachez que j'ai rassemblé,
sur la même thématique,
d'autres témoignages,
dans un livre inédit.

Il est à découvrir partiellement et gratuitement
- préface,
première partie avec le témoignage de Zacharie et sa famille
et bribes de l'abécédaire -
sur mon blog :
http://poire-guallino.eklablog.com/la-parole-aux-proches-de-malades-psychiques-1-a107172560
 


La parole
aux proches de malades psychiques

de A comme AAH - Allocation aux Adultes Handicapés 
jusqu'à Z comme Zyprexa

Témoignages

Et le regard croisé de Zacharie, schizophrène, sa mère, son frère et sa sœur

à découvrir sur mon blog

De rares extraits de cet abécédaire 

né d'authentiques témoignages ?

Comble - 

C'est un comble, non ? Mon fils malade m'a dit, l'autre jour : "Tu n'as vraiment pas l'air bien. C'est toi qui aurais besoin de te faire soigner !"

(...)

Je -

On souffre, on a mal. On ne sait plus. On éclate. On pleure. On se révolte. On s'effondre. On se durcit. On s'écarte. On se cogne. On se brise en mille morceaux. On a trop mal. On se tait aussi. On n'arrive plus à dire "je".

(...)

Stage -

Ça devrait être obligatoire. Tous les étudiants en médecine devraient faire un stage auprès de parents, aller les écouter pendant quelques séances dans un groupe de parole, juste pour découvrir ce qu'est notre quotidien.

(...)

Pour en lire davantage...

rendez-vous sur mon blog.

Déjà quelques commentaires.

Jean-Claude
Merci pour vos textes ...

Béatrice
Très bien, très clair, à la portée de tous.

Catherine
La succession des témoignages m'a fait penser à une partie de ping-pong, les rebondissements, chaque témoignage donne une réponse à un autre en quelque sorte. Pas d'ennui dans la lecture, j'ai été tantôt "absorbée" par le cauchemar du vécu, tantôt soulagée par une réponse.
Oui, c'est un peu ça, un  recueil de témoignages divers où l'espoir, c'est de savoir qu'on n'est pas tout seul pour vivre "ça", savoir que d'autres nous comprennent à travers leur propre vécu. C'est le meilleur des remèdes. L'espoir permet de tenir bon, d'où l'importance du lien social.

Béatrice
Oui, tout y est, dans ce recueil, la vérité qu'on ne peut pas changer la maladie, mais une lueur d'espoir pour tous ceux qui vivent un peu de l'intérieur la maladie ou handicap. Tant que nous serons autorisés, nous les familles à parler de nos vécus, l'espoir se transmettra. L'Unafam doit être satisfaite de se retrouver dans ce recueil.

Marie-Laetitia
Très bien, c'est simple et clair. La seule chose, je ne sais pas ce qu'est un GEM ni rien à propos de cette loi de 2011.

Anny
Un travail considérable et original.

Claudia
J'ai trouvé le témoignage du jeune schizophrène particulièrement poignant et éclairant sur ce qui peut se passer dans la tête d'une personne malade. Quelle lucidité, quelle clairvoyance sur son état.

Paul
Quel impressionnant dictionnaire, ce chœur, cette litanie de souffrances, mais de souffrances exprimées, partagées, dans les groupes de parole d'abord,  puis par votre intermédiaire, par des lecteurs inconnus. J'y reconnais l'écoute en sympathie, votre engagmenet militant.
Quant à Zacharie, c'est aussi intéressant de pouvoir suivre, en polyphonie, cette histoire de bout en  bout.

Georges
Quelle grande plainte impressionnante. C'est un beau combat que vous menez.
Sachez que j'ai souligné avec une grande approbation l'entrée "Stage !" Mais il faut que l'étudiant tombant sur ce livre soit fasciné.

Pierre
Une entreprise d'utilité publique.

J'ai éprouvé un fort sentiment d'imprégnation. Votre texte se lit-il comme un dictionnaire (où l'on cherche de l'information concernant une notion ?) Non, pas vraiment, puisque le texte qui suit le mot-vedette est souvent bref, sans contexte, il ne donne pas vraiment une explication, mais un exemple d'emploi, exemple parfois relativement énigmatique. C'est plutôt un effet de construction poétique, jouant sur la surprise, fonctionnant comme un puzzle, notre inconscient essaie de remettre en ordre, de reconstituer une sorte de paysage.
Il y a un effet poétique de la répétition et de l'immensité, un effet de foule, de chorale, ça n'en finit plus de dire et redire toutes ces misères, parce que leur répétition tisse la vie quotidienne de milliers et milliers de personnes...

Marie-Louise
J'ai tout lu dans l'ordre de A à Z.

Charlotte
Pour revenir à votre abécédaire, BRAVO pour ce travail de fourmi, tout ces petits bouts de témoignages habilement bien soulignés par un mot-clef. C'est une excellente idée, cet abécédaire, je retrouve bien les mots des uns des autres, les miens, ceux des autres, bref nos mots de proches concernés et à la fois tous différents mais tous si forts dans l'émotion qu'ils véhiculent. Il y a l'information et l'émotion parce que les mots ne suffisent pas, il faut qu'ils laissent une empreinte aux lecteurs, seule la profondeur de l'émotion de chacun peut espérer marquer celui qui se plongera dans cette vison large de la maladie psychique. Vous avez reçu tous ces témoignages, vous leur avez donné du sens pour les restituer, les transmettre avec une belle authenticité.
J'ai apprécié aussi cette présentation (Abécédaire) qui permet de prendre et reprendre la lecture à volonté, de lire aussi en commençant par la lettre ou le mot-clef qui interpelle, ce qui laisse beaucoup de liberté.
J'ai apprécié pour finir le témoignage de Zacharie et de ses proches qui marque une belle introduction sur le ressenti de la maladie dans la cellule familiale.

Catherine
Un formidable travail.


Martine
Je comprends que ce travail vous tenait à cœur et je peux vous dire que ça se ressent.


Lili

Je termine seulement la lecture de votre abécédaire que j'ai, par la force des choses, fragmentée, mais dont l'intérêt ne fait pas de doute à mes yeux tant les propos qui y sont rapportés mettent en évidence la réalité du vécu et du parcours de ces familles déchirées par la rencontre de la maladie dans leur histoire.
Des mots pour dire des maux, pour "partager des non-dits" : tous ces mots qui se taisent dans la douleur pour tant de familles éplorées, endeuillées par la perte de celui qui n'est plus et ne sera jamais plus... celui qu'il était, perdu dans l'abîme de sa souffrance, étrange, étranger à ceux qui le connaissent le mieux, devenu autre aux siens.
Des mots enfin partagés, par-delà les peurs, la honte, la culpabilité et l'oubli social qui malgré la bonne volonté souvent affichée, laisse dans le silence ce qui fait le plus peur : ces maladies si nombreuses, si graves, souvent mortelles sur lesquelles la science n'a qu'une connaissance relative et la médecine un pouvoir limité. On soigne mieux un cancer qu'une schizophrénie. On guérit d'une tumeur, pas d'une psychose. Mais qui le sait ?
Ces maladies si méconnues que les proches découvrent avec le malade, soudain projetés dans l'inconnu, trouvent à se dire dans ces "mots-maux" que nous offre votre abécédaire ; un recueil pertinent de paroles habitées d'une émotion qui à elle seule fait sens et suffit à convaincre de son intérêt en donnant accès à une représentation humanisée de la maladie psychique qui fait largement défaut par ailleurs.

Léa
Moi qui suis psychologue, j'y ai trouvé un écho intime, semblable à celui qui, au contact des malades et de leurs proches, donne du sens au travail  que je  fais auprès d'eux : donner à chacun les moyens d'une compréhension retrouvée.
Mais cela ne suffit pas, pas plus que les traitements pour nécessaires qu'ils soient, la parole et la mise en sens ne peuvent suffire à soulager du cruel handicap social qui vient toujours se surajouter aux ravages intimes que la maladie produit pour tous ceux qu'elle concerne. Il faut aussi que ceux qui savent militent un peu et vous le faites ici en portant et en restituant judicieusement la parole de ceux qui savent mieux que tout autre l'essentiel.

Des compléments sur mon blog :

http://poire-guallino.eklablog.com/histoire-d-une-schizophrenie-un-livre-a-plusieurs-voix-a107140748

et 

http://poire-guallino.eklablog.com/la-parole-aux-proches-de-malades-psychiques-1-a107172560

Pour retrouver le site complet d'Anne Poiré :

http://annepoire.free.fr