- Moulins-lès-Metz

 

est un livre rédigé par Gabriel POIRÉ, le grand-père paternel d'Anne Poiré.

Cette monographie d'histoire locale, publiée initialement en 1957 par Marius Mutelet, éditeur, a été rééditée en 2002 par les éditions Le Livre d'histoire-Lorisse.

Une préface d'Anne Poiré a été jointe à ce fac-similé de l'édition originale.

 

En voici le texte...

 

L'édition originale de Moulins-lès-Metz, par Gabriel Poiré, a été achevée d'imprimer le quinze avril 1957 : simple hasard, il s'agit du jour anniversaire de Robert, son fils, mon père, et de Martin Poiré-Parnin, mon neveu... comme s'il y avait un lien, dans les dates, entre ces trois générations d'une même famille.
Je n'ai pas connu ce grand-père au livre dont nous étions fiers, décédé depuis longtemps lorsque je suis née... mais je peux dire que je l'ai rencontré, indirectement, en 1974. À la mort de son épouse, ma grand-mère, Marguerite Poiré, l'héritage fut tiré au sort parmi les six enfants. Maman se trouva soudain propriétaire d'une bibliothèque prodigieuse, celle du Papi, l'érudit d'histoire locale. J'ai en mémoire l'arrivée à la maison de ces cartons de brochages précieux, reliures remarquables, déballage magique de trésors de mille et une nuits, ces plaquettes rares, ces feuillets jaunissants, déjà, coupés amoureusement par un spécialiste, fin lettré qui avait su rassembler des ouvrages exceptionnels. De ce premier choc avec ces merveilles livresques, - quelques uns rédigés en lorrain -, mon goût, certainement, pour les mots... Je lui dois énormément : cette réédition constitue un hommage qui me bouleverse.

L'avant-propos de 1957 ne contient, me semble-t-il qu'une erreur : " L'un de ses fils est prêtre, un autre suit la carrière paternelle." En réalité, ce sont deux de ses filles, et non les garçons, qui embrassèrent l'enseignement... et ma mère, bru adoptée chaleureusement, sans parler de ses petits-enfants, dont nombreux choisirent cette direction. C'est vrai également de ses arrière-petits-enfants, professeurs des écoles ! Quant à la prédilection pour les racines, je pense à l'un de mes cousins, dont les recherches généalogiques ont finalement à voir avec la passion des archives qu'avait pu développer "l"officier de l'instruction publique".
Si mon aïeul a écrit que son but était de "faire connaître le passé de Moulins", beaucoup de ses descendants sont restés fidèles à leur région d'origine. en raison, sans doute, de "ses vieux ponts, ses châteaux, ses heurs et ses malheurs, ses espoirs"...
"Puissiez-vous vous y attacher à votre tour."

Anne Poiré

24.2.02

 

 

Pour les curieux, existe aussi un texte, manuscrit, d'Anne Poiré, qui s'appelle :

Mes moulins